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mercredi, 18 novembre 2015

Notre école a 50 ans...

Notre école a 50 ans
cet automne 2015…
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Comment était l’école
il y a 50 ans, en 1965 ?
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En cliquant ICI
l'article avec les illustrations.

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Nous avons rencontré la grand-mère d’Aurélien qui était institutrice il y a 50 ans pour en parler.

Prise de notes :

Clément, Nans,Coline, Liam et Romain R.
Compte-rendu :

Elise, Clément, Frédéric et Louka.

Madeleine Nicolas, la grand-mère d’Aurélien était institutrice à Donzère, un village proche de Montélimar.

Elle n’a donc pas enseigné dans notre école mais ce n’est pas grave puisque nous avons parlé ensemble de comment était l’école, en général, il y a 50 ans…

Nous avons vu deux photos de ses classes, elles n’étaient pas en couleurs.

Plusieurs choses étaient vraiment différentes :

D’abord, les écoles n’étaient pas mixtes, les garçons et les filles étaient séparés : les garçons d’un côté, les filles de l’autre.
C’est en 1975 que la mixité est devenue obligatoire et cela a été appliqué en 1976.
Normalement, les maîtres étaient avec les garçons et les maîtresses avec les filles mais… Madeleine Nicolas enseignaient à des garçons !
Elle nous a expliqué que cela était possible si l’enseignant avait des liens de parenté avec le directeur de l’école.
Madeleine Nicolas était la fille du directeur de l’école et donc c’est pour cela qu’elle et sa mère pouvaient travailler avec des garçons.

Les enfants n’étaient pas du tout habillés comme nous avec plein de couleurs, des vêtements variés, à la « mode ».
Leurs vêtements étaient plutôt sombres et mêmes tristes.
Ils portaient des blouses (des sortes de tabliers) pour ne pas se salir et pour ne pas abîmer leurs vêtements.
Les garçons portaient des pantalons courts ou longs, des chemises ou des pulls, des chaussettes et de grosses chaussures.
Les filles portaient des jupes ou des robes, et aussi de grosses chaussures.
Souvent les vêtements, mais aussi les cartables, se passaient de frères en frères ou de sœurs ou sœurs.
A cette époque, les vêtements, les cartables, etc. étaient plus solides, plus chers et donc ils duraient plus longtemps et les enfants devaient y faire attention.
On en changeait bien moins souvent !

Il y avait beaucoup moins de matériel.
D’abord, il n’y avait pas d’ordinateur et pas de photocopieur.
Il y avait une machine à dupliquer : elle fonctionnait à la main, avec une manivelle et il fallait lui mettre de l’alcool dedans pour recopier les feuilles…
Il n’y avait pas de stylo à encre, à plume.
Les enfants écrivaient à l’encre avec des porte-plume.
Sur chaque bureau, il y avait un trou dans lequel on posait un encrier qu’un enfant ou qu’un maître ou une maîtresse remplissait.
Il fallait « fabriquer » l’encre car elle était achetée en poudre.
Les bureaux étaient très souvent accrochés par deux.

Les trousses étaient moins garnies.
Le matériel de travail était du matériel de travail sans publicité, sans choses inutiles.

Le matériel était plutôt collectif.

Il n’y avait pas autant de papier que nous, notamment tous les papiers avec des couleurs..
Même chose pour les cahiers.
Il n’y avait pas d’agenda, ou de cahier de textes.

Les livres étaient plus tristes, moins colorés, moins variés, moins intéressants qu’aujourd’hui.
Il n’y avait pas de BCD dans l’école mais dans sa classe, Madeleine avait quand même une petite bibliothèque de classe.
D’ailleurs elle avait des BTj, comme nous mais de son époque.
    

Les tableaux étaient des tableaux noirs avec des craies.
Les enfants avaient des ardoises… en ardoise, avec des craies.

Les semaines et les journées n’étaient pas les mêmes.
Les enfants travaillaient lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi.
Ils finissaient plus tard que nous, à 16h30.
Il n’y avait pas d’activités comme nous à la sortie de l’école et beaucoup moins de loisirs.
Il y avait dans l’école de Madeleine deux récréations le matin et deux récréations l’après-midi.

Il fallait traverser la cour pour aller aux toilettes.
Dans l’école, il y avait les douches municipales et tous les samedis les enfants allaient prendre leurs douches, c’était une de leurs activités.
A cette époque, tout le monde n’avait pas l’eau courante dans les maisons.

Il y avait une cantine où les enfants étaient servis à table avec un sytème de chef de table pour distribuer, servir,…
Les repas étaient faits à l’école.

Dans la cour, les enfants jouaient à des jeux comme nous mais il n’y avait pas de cartes comme les cartes Pokémon.
Ils jouaient au béret, à des jeux de ce genre, mais aussi à des jeux avec des balles, des ballons, des élastiques, des cordes, des marelles et aux billes.
D’ailleurs Madeleine voit toujours un des enfants de cette époque qui avait renversé dans toute la classe toutes ses billes un jour où elle était inspectée.
A chaque fois qu’elle revoit cet « enfant », il lui en reparle…
Les enfants n’avaient pas le droit d’apporter des jouets à l’école.

En classe, il y avait les mêmes matières que nous mais les enfants passaient plus de temps à faire de l’écriture.
Ils faisaient aussi beaucoup de calcul mental.
Naturellement, il y a des « choses » qu’on ne savait pas à cette époque mais que l’on sait maintenant comme sur l’évolution de l’homme, la naissance de l’univers, la conquête de l’espace, l’informatique, les descendants des dinosaures,…
Les enfants ne faisaient pas ou peu de présentations.
Il n’y avait pas d’atelier, de travail personnel.

Les enfants étaient plus nombreux que nous dans les classes, parfois plus de 30…
Il pouvait y avoir des sanctions et des punitions parfois violentes : tirer les oreilles, pincer les joues, donner un coup de règle sur les doigts mais tous les maîtres et toutes les maîtresses ne faisaient pas ça.
Il pouvait y avoir des punitions : recopier des lignes, conjuguer des verbes.
Madeleine préférait se mettre en colère car elle estimait inutile de frapper un enfant.
Aujourd’hui c’est TOTALEMENT interdit d’ailleurs.

Les maitresses n’avaient pas le droit de porter des pantalons.

Merci à Madeleine Nicolas
pour ce temps passé avec nous
et pour…
les nougats de Montélimar !

La classe du cycle 3.

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