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mercredi, 28 février 2018

Un débat sur la radio de l'école...

C'est quoi une classe qui pense ?
Bonne écoute...

Et vous qu'en pensez-vous ?

La classe de Jean-Charles.

mercredi, 13 janvier 2016

Apprendre, la classe du cycle 3...

Nous avons regardé plusieurs vidéos de la compagnie Tape l’incruste sur les « empêchements à apprendre », ICI...

Ensuite, nous avons eu une discussion entre-nous sur :
- qu’est-ce que appendre ?
- Où, quand, comment et pourquoi apprend-on ?

Le débat a été mené par Emile et Théo.

Ce que nous en avons dit :

Apprendre, pour nous, c’est
- découvrir
- connaître de nouvelles choses.

Apprendre, c’est « s’enrichir » (pas avec de l’argent mais avec de nouvelles connaissances).
Apprendre, c’est une action naturelle.
Tous les êtres vivants sur Terre apprennent.
Tous les humains apprennent.
Apprendre c’est nécessaire, c’est normal, c’est naturel.
Apprendre, c’est grandir.

Tout le monde peut apprendre, même les personnes qui ont de gros problèmes.
Nous avons travaillé avec les enfants de l’IME Valfleurs à Grasse et nous avons bien vu qu’ils apprenaient en travaillant avec nous et que nous aussi nous apprenions en travaillant avec eux.

A l’école, nous apprenons mais l’école ce n’est pas le seul endroit où nous apprenons.
Nous apprenons à la maison, depuis que nous sommes petits avec notre famille.
Nous avons aussi appris des « choses » à la halte-garderie, à la crèche.
Nous apprenons aussi avec nos ami-e-s.
Il est possible d’apprendre seul-e mais c’est souvent mieux et plus facile quand nous sommes à plusieurs comme en famille, en classe, avec des camarades.

En fait, nous sommes tout le temps en train d’apprendre ou d’utiliser ce que nous avons appris.
Nous apprenons à chaque instant de notre vie parfois en nous en rendant compte, en le décidant, et souvent sans nous en rendre compte.
Parfois, nous décidons d’apprendre parce que un sujet nous intéresse, nous avons envie d’arriver à faire ou mieux faire quelque chose.
Parfois, nous sommes obligés d’apprendre certaines choses.
Parfois, nous apprenons sans y avoir pensé ou sans avoir décidé d’apprendre.

C’est souvent plus simple, plus facile d’apprendre quand nous en avons envie.

Apprendre, ce n’est pas forcément difficile : Nous pouvons apprendre pour le, plaisir, parce que c’est amusant…

C’est plus facile d’apprendre quand nous savons pourquoi nous apprenons, quand nous savons à quoi cela va nous servir de faire un effort, nous creuser la tête.

Parfois apprendre c’est facile pour certain-e-s et pas pour d’autres.
Parfois apprendre c’est rapide pour certain-e-s et pas pour d’autres.
En fait comme personne n’est identique, nous apprenons souvent de façons différentes.

Certain-e-s d’entre-nous pensent que l’école sert à apprendre des choses qui vont nous servir plus tard, qui vont nous permettre d’avoir un bon métier, de gagner de l’argent, de bien vivre quand nous serons adultes.
Mais même si ça peut être vrai, surtout plus tard quand nous choisirons un métier.
A l’école, nous apprenons des tas de choses qui nous servent tout de suite comme à mieux nous exprimer, à mieux communiquer, à mieux être avec les autres, à mieux comprendre ce qu’il se passe autour de nous en nous aidant, en essayant, en se faisant conseiller, aider…

Pour apprendre, nous pouvons :
- faire
- essayer
- parfois nous tromper
- parfois recommencer, recommencer
- parler, discuter, échanger, communiquer
- regarder, observer
- imiter
- aider
- se faire aider, conseiller
- réfléchir
- écouter
- lire
- être curieux ou curieuse
- s’intéresser aux autres
- se questionner
- poser des questions à d’autres personnes
- rencontrer des spécialistes
- et même jouer…
- et même rêver.

Et puis les connaissances changent, se modifient car il y a des recherches, de nouvelles découvertes, du progrès dans les outils, les machines.
Par exemple ce que l’on sait sur la Terre a changé depuis l’époque où les humains pensaient que la terre était plate et qu’elle était le centre du monde…

En conclusion, nous pensons qu’apprendre c’est nécessaire, ça fait partie de la vie.
Ce doit même être impossible de ne rien ou de ne jamais apprendre…

Janvier 2016.

Nos autres débats,
en cliquant ICI...

lundi, 15 septembre 2014

La pauvreté et la misère ?

En classe, nous avons discuté de 
la pauvreté et de la misère…

Le cycle 3.

Pour la plupart d’entre-nous la misère c’est bien pire que la pauvreté ou alors c’est une très grande pauvreté :
La pauvreté c’est avoir du mal à se procurer les « choses » essentielles pour vivre, en manquer  alors que la misère c’est ne pas avoir du tout toutes ces « choses » essentielles.

Etre pauvre, c’est par exemple manquer d’argent pour se payer de quoi se nourrir, s’habiller, se loger,… au point de très mal vivre mais vivre quand même…
Etre miséreux, c’est par exemple ne pas avoir de quoi se nourrir, s’habiller, se loger,… au point de ne plus même pouvoir vivre…

La pauvreté mais aussi la misère c’est ne pas pouvoir se nourrir correctement, souffrir de la faim, ne pas pouvoir se vêtir correctement, se loger, souffrir du froid ou de la chaleur, ne plus ou ne pas aller à l’école, au travail, être ou se sentir différent, rejeté, exclu…

C’est ne pas pouvoir se soigner quand on est malade.

C’est juste survivre comme les personnes sans domicile fixe (les SDF).

C’est ne pas pouvoir avoir de loisirs, ne pas pouvoir pratiquer de sports, ou d’autres activités qui sont pourtant importantes.

Certains d’entre-nous pensent que l’on peut choisir d’être pauvre, mais la plupart pense que ce n’est pas du tout un choix, c’est plus un accident de la vie : perdre son travail, ne plus en retrouver, et puis ne plus pouvoir payer son loyer, l’eau, l’électricité, la nourriture…
C’est parfois aussi travailler mais ne pas gagner assez d’argent pour vivre ou juste assez.
Certaines personnes pauvres ont parfois une maison, un appartement mais elles n’ont plus assez pour le reste.

Parfois certaines personnes sont aidées par des associations mais parfois ces personnes pauvres ne savent pas à qui s’adresser ou ont peur ou honte de demander de l’aide.

Parfois certaines personnes dans la misère peuvent voler de la nourriture, de l’argent pour s’en acheter : C’est ça ou… mourir.
D’autres se mettent à boire de l’alcool pour oublier, ne plus penser à leurs vies.

Parfois on ne sait même pas que les personnes autour de nous vivre dans la pauvreté ou presque dans la pauvreté.

Des personnes dans la pauvreté ou la misère il y en a partout sur Terre : en France, même à Mouans-Sartoux, en Europe, en Amérique, en Asie, en Afrique,…
Mais c’est vrai qu’il y a des pays plus riches que d’autres et des endroits dans le monde où les gens dans la misère, la pauvreté sont très, très nombreux et meurent de faim, de soif, de maladies…

Pour la plupart d’entre-nous, vivre dans la pauvreté ou dans la misère doit être terrible.
Pour la plupart d’entre-nous, c’est une situation injuste mais nous ne savons pas trop quoi faire pour que cela change.
Ce serait aux adultes de faire quelque chose comme partager plus entre les gens qui sont riches ou très riches et les autres…
Mais nous pouvons déjà faire certains gestes, certaines actions :
- donner de l’argent et-ou de la nourriture à une personne qui mendie
- donner des vêtements, des livres, des jouets à des associations qui aident les personnes en difficultés.
(A l’école nous participons chaque année aux actions de la Banque Alimentaire.)
- donner un regard, un sourire, quelques mots…

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Cette année, le 17 octobre 2014, 
ce sera une nouvelle fois
la journée mondiale 
du refus de la misère.

http://refuserlamisere.org/

mardi, 27 mai 2014

Rencontre avec Romain Luigi, pompier...

A propos des conduites à tenir en cas de séismes : 

On entend par séismes, tremblements de terre ou raz de marée, tsunami.

En cas de tremblement de terre :

Le plus urgent est de se protéger contre tout ce qui pourrait nous tomber dessus.

Si l’on est à l’intérieur :

Il faut donc s’abriter en se mettant par exemple sous une table et en tenant fortement ses pieds.
En effet, quand tout va bouger, la table va aussi bouger et si on ne la tient pas, elle va se déplacer et nous ne serons plus abrités !
Il faut aussi se mettre en boule et se protéger la nuque, la tête avec un bras ou les bras.
Il est possible de s’abriter dans l’encadrement d’une porte, un coin de mur.

Il ne faut pas utiliser d’appareils électriques après le séisme car s’il y avait une fuite de gaz tout pourrait exploser.
Il ne faut pas non plus utiliser d’allumettes, de bougies.
Il ne faut pas fumer.

Il ne faut pas non plus utiliser d’ascenseur même s’il a l’air de pouvoir fonctionner.
Ce serait le meilleur moyen de rester coincé dedans.

Si l’on est à l’extérieur :
Il faut s’écarter des murs, parois et aller vers un espace dégagé, une place par exemple.
En effet, des morceaux de toitures, de cheminées, des antennes, des pots de fleurs pourraient nous tomber dessus si nous restions à proximité des murs.

Il faut aussi s’écarter des câbles électriques et ne jamais toucher un câble qui traine par terre.
Donc il faut aussi s’éloigner des poteaux électriques.

Il faut aussi penser qu’en cas de tremblement de terre, il y a ce que l’on appelle une réplique :
La terre tremble une première fois, puis quelques secondes plus tard, cela recommence…

Il faut donc rester abriter ou si l’on n’a pas eu le temps de bien se mettre à l’abri à la première secousse, de s’abriter rapidement.

Il faut écouter la radio car des informations y sont données.

A l’école, une fois que le séisme est passé, il faut aller au point de rassemblement en suivant les consignes de sécurité :
- inutile de courir, crier
- inutile de retourner dans la classe, l’école

- rester ensemble.

Si l’on est sous des rochers, des pierres, des briques :
Inutile de se fatiguer longtemps à crier.
Il vaut mieux garder son énergie car les secours peuvent mettre du temps pour arriver jusqu’à nous…
Il vaut mieux prendre une pierre, un objet et donner des coups réguliers que les sauveteurs pourront identifier pour nous secourir.
Si l’on a soif, que les sauveteurs mettent du temps à arriver et qu’il y a de l’eau même sale, il vaut mieux la boire ! 

Si l’on est en voiture :
Il vaut mieux s’arrêter et rester dans la voiture en ayant coupé le moteur. 

Par rapport au secours :

Inutile d’encombrer les lignes téléphoniques pour redire des milliers de fois qu’il y a un séisme, ou pour essayer d’avoir des nouvelles.
Inutile d’appeler si l’on a une légère blessure.

Il faut laisser libre les communications pour les appels réellement d’urgence.

Inutile aussi de venir sur les lieux du séisme ou de l’intervention des secours.
Cela gênerait le travail, le déplacement des sauveteurs et pourrait même nous mettre en danger ! 

En cas de tsunami, raz de marée :

Si l’on est à l’intérieur :
Il faut dans ce cas monter le plus haut possible.

Si l’on est à l’extérieur :
Il faut s’éloigner le plus possible du bord de l’eau et aller en hauteur : colline, toit d’immeuble,…

Classe du cycle 3.
Compte rendu de la rencontre avec
Romain Luigi, pompier,
qui est venu travailler avec nous
sur les séismes et les conduites à tenir...
Encore merci, Romain.

mercredi, 02 avril 2014

A propos d'ami-e-s...

Les ami-e-s ? 

En classe, nous avons discuté des ami-e-s, des « vrai-e-s » ami-e-s et des autres…
Ci- dessous, ce que nous en avons dit.

La classe du cycle 3.

Tout d’abord, chacun-e d’entre-nous est d’accord pour dire que les ami-e-s, dans la vie, c’est important…

Nous avons réfléchi à ce que devrait être une-e ami-e et à ce que ne devrait pas être un-e amie.

Pour nous, un ami-e est une personne :

- avec qui nous aimons être car nous passons ensemble de très bons moments
- avec qui nous rions, nous nous amusons, nous nous détendons
- avec qui nous ne nous mentons pas, nous ne nous racontons pas d’histoire
- avec qui nous pouvons partager nos secrets en sachant qu’il-elle ne va pas aller les raconter à tout le monde
- en qui nous avons vraiment confiance
- sur qui nous pouvons vraiment compter même quand ça va mal…

Un-e ami-e n’est donc pas hypocrite mais un- ami-e est une personne sincère, « vraie ».

Un-e ami-e ne s’achète pas ni avec de l’argent, ni avec des cadeaux et encore moins avec du chantage !

Pour nous, un-e ami-e ne devrait pas :

- nous commander
- nous forcer à faire des choses que l’on n’aime pas ou idiotes ou dangereuses (comme aller faire des bêtises)
- nous interdire d’avoir d’autres ami-e-s, d’aimer d’autres personnes
- parler de nous en cachette surtout en disant du mal ou des mensonges
- nous traiter comme des objets, des déchets…

Nous avons toutes et tous des ami-e-s.

Certain-e-s ont des ami-e-s dans la classe, dans l’école, en dehors de l’école, dans une autre ville,…

Certain-e-s ont des ami-e-s depuis longtemps, plusieurs années…

Même si un-e ami-e s’en va, nous pouvons rester ami-e-s car nous pouvons nous écrire des lettres mais aussi des messages sur Internet, nous pouvons nous inviter, passer des vacances ensemble, etc.

Certain-e-s auraient aimé être ami-e-s avec d’autres enfants mais ces enfants ne voulaient pas, ne s’intéressaient pas à eux.

L’amitié, ça se partage à deux, à trois,…
Parfois, il est possible que ça ne fonctionne pas, ou que dans un sens, c’est décevant, c’est triste mais c’est comme ça.

Il est même possible d’avoir des « chagrins d’amitié » soit parce qu’un-e de nos ami-e-s disparaît (il-elle déménage, ou même meurt), soit parce que nous nous sommes fâchés et nous n’avons pas pu faire la paix…

Dans la vie, en classe, etc. nous ne sommes pas ami-e-s avec tout le monde.

Nous avons des copains, des camarades comme en classe.
Parfois, nous nous entendons bien ensemble mais c’est tout : En dehors de la classe, nous ne nous voyons pas, nous ne pensons pas à eux ou elles,…

Parfois, nous ne nous entendons pas vraiment ensemble mais comme nous sommes dans la même classe, nous devons faire des efforts pour travailler, nous respecter, etc.

Parfois, quand nous avons des soucis avec un de nos ami-e-s, nous pouvons d’abord réfléchir pour voir s’il s’agit vraiment d’un-e ami-e.

Certain-e-s ont parlé d’avoir un vrai ami et-ou d’avoir de faux amis.
Si c’est un ami, c’est un ami.
Si ce n’est pas un ami, ce n’est pas un faux ami, ce n’est tout simplement pas un ami.
Nous sommes amis ou pas, c’est tout !

Parfois, nous pensons avoir un-e ami-e et finalement ce n’est pas vrai…
Nous pouvons avoir de la peine, être triste, nous énerver mais nous pouvons essayer au moins une fois d’en parler pour lui expliquer l’effet que cela fait, et si ça ne marche pas il vaut mieux aller vers d’autres personnes…

Nous pouvons aussi essayer de savoir si l’amitié que nous pensons avoir c’est par rapport à sa grande maison, parce qu’il-elle est beau ou belle, parce qu’il-elle fait des bêtises et que ça nous attire, parce que ses parents ont une belle voiture, parce qu’il ou elle a déjà plein d’ami-e-s, parce qu’il ou elle est à la mode ou vraiment par rapport à la personne…
Si ce n’est pas par rapport à la personne alors il y a beaucoup de chances que ce ne soit pas de l’amitié !

Certain-e-s d’entre-nous ont déjà vécu des chagrins d’amitié en changeant d’école, de ville, ou après une dispute.

Certain-e-s ont aussi découvert que celles et ceux qu’ils croyaient être des amis ne l’étaient pas !

Certain-e-s ont découvert petit à petit des enfants avec qui ils-elles sont maintenant des ami-e-s alors qu’au début ce n’était pas ça du tout.

Ce ne doit pas être facile de vivre sans avoir un-e ami-e ou plusieurs.

On doit alors se sentir seul-e.

On peut aussi avoir comme ami-e un animal de compagnie et ressentir les mêmes sentiments que pour un humain…

Mars 2014.

dimanche, 15 décembre 2013

S'aimer ou pas ? Ce que nous en pensons, la classe de cycle 3...

Peut-on aimer tout le monde ?

débat mené par Mathilde, Romane et Sarah.

Pour la classe, ce n’est absolument pas possible d’aimer tout le monde et cela pour plusieurs raisons.

D’abord, une raison tout simplement numérique :
Il y a trop de monde sur Terre, donc il nous est impossible de connaitre tout le monde et donc de savoir si on peut aimer ou pas toutes ces personnes !

Ensuite, nous sommes vraiment toutes et tous différents :
- nous n’avons pas toutes et tous la même curiosité
- nous n’avons pas été élevés de la même façon
- nous ne croyons pas aux mêmes choses
- nous ne pensons pas les mêmes choses
- nous ne réfléchissons pas de la même manière

- nous ne vivons pas de la même manière
- etc.

Et puis il y a des raisons que l’on ne peut pas vraiment expliquer :

- il y a des gens qui de suite nous plaisent ou nous déplaisent
- il y a des gens avec qui aussitôt nous nous entendons bien ou… pas

- il ya des gens que nous trouvons beaux et d’autres laids
- etc.

Parfois en se connaissant mieux, ces impressions, ces avis peuvent vraiment changer et une personne que l’on ne trouve pas sympathique devient un-e ami-e…

Souvent nous ne connaissons pas vraiment les autres, nous ne les comprenons pas et du coup nous pouvons penser que nous ne les aimons pas.
Nous pouvons même parfois avoir peur des autres que nous ne connaissons pas.

Nous pouvons nous laisser diriger par les idées d’autres personnes qui peuvent ne pas être vraies, nous nous laissons entraîner (manipuler).

Dans la classe si on n’aime pas quelqu’un-e il y a deux attitudes qui reviennent souvent :

1.    Nous restons à l’écart, nous l’ignorons

2.    Nous essayons de nous rapprocher, de faire connaissance.

Une chose est certaine, si nous n’aimons pas quelqu’un-e (à moins de vouloir des « embrouilles ») c’est inutile d’aller provoquer, se moquer, ou de se parler en criant, en hurlant !

1.    Nous restons à l’écart, nous ne cherchons pas les problèmes, mais nous n’essayons pas de nous rapprocher
Nous pouvons donc ignorer une personne que nous n’aimons ou ne pas y prêter de l’attention ou juste essayer de s’habituer à le voir...

 

2.    Nous essayons de comprendre pourquoi nous n’aimons pas cette personne et-ou nous essayons de voir si malgré tout nous avons au moins un point en commun.
Nous pouvons lui proposer de participer à des activités avec nous, avec nos copains et copines, à discuter,…
Nous pouvons aussi voir si nous n’avons pas des ami-e-s en commun et donc nous voir, discuter, jouer avec ses ami-e-s…

En fait cela peut aussi changer dans le temps :

Il peut y avoir un nouveau (ou une nouvelle d’ailleurs) dans la classe et ne pas le trouver sympathique au début et puis petit à petit en le connaissant mieux le trouver plus sympathique et même parfois par devenir ami-e-s…

Il peut y avoir des personnes dont nous avons peur comme une personne qui a un handicap et puis avoir moins peur et même oublier pourquoi nous avions peur au début…

Les Restos du Cœur nous ont d’ailleurs expliqué qu’il fallait réfléchir, faire des efforts pour mieux se connaître et ne pas se laisser diriger par des idées reçues, des préjugés (c'est-à-dire des idées qui ne sont pas prouvées ou même pas vraies).
Par exemple :
Beaucoup de personnes pensent que les pauvres sont des voleurs…

En fait des voleurs il y en a certainement parmi des personnes pauvres mais il y en a aussi chez les personnes riches.
La malhonnêteté n’a rien à voir avec la pauvreté !

Nous nous sommes aussi aperçus que parfois quand des personnes ne s’aimaient pas cela pouvait dégénérer, et même devenir terrible.
Il est possible d’arriver à se dire des choses désagréables, voire même aller jusqu’à se battre (disputes entre voisins, par exemple).

Il est possible d’aller jusqu’à rejeter des personnes ou des groupes de personnes comme dans le racisme (des personnes qui se pensent meilleures, plus fortes que d’autres personnes à cause de leur couleur de peau, ou parfois à cause d’une religion) et même parfois à aller jusqu’à se faire la guerre et même tenter de se faire disparaître, de s’exterminer ou d’utiliser des humains comme des esclaves.

Nous avons d’ailleurs parlé par exemple de Nelson Mandela et Rosa Parks.

Les femmes peuvent être victimes de sexisme et donc dans certains endroits ne pas avoir de droit, même être battues par des hommes qui les considèrent comme des esclaves.

En France cela ne fait pas si longtemps que les femmes peuvent voter.

Les personnes handicapées, et même les personnes âgées peuvent être victimes de rejet, de mise à l’écart, et même parfois de violence physique…

Nous nous sommes aussi dits que malgré ces actions parfois horribles, il y avait aussi des tas de gens sur Terre qui se respectent ou font des actions pour arriver à se respecter, stopper des guerres, etc.

La classe du cycle 3, décembre 2013.

lundi, 23 septembre 2013

Dans la classe, nous avons parlé de la rentrée...

Nous avons fait le point
sur ce début d’année 2013-2014.

La classe du cycle 3, septembre 2013.

Nous avons répondu à quatre questions :

- Que pensons-nous de la matinée du mercredi à l’école ?
- Que pensons-nous de finir la classe à 15h30 ?
- Que pensons-nous des activités après 15h30 ?
- Que pensons-nous de la nouvelle organisation du temps de midi ?

…………………………………………………………………

- Que pensons-nous de la matinée du mercredi à l’école ?

Nous pensons pour 18 d’entre-nous que c’est mieux de travailler le mercredi matin comme cela nous terminons plus tôt les autres jours de la semaine et du coup nous ne sommes plus obligés de nous presser.
Nous aimons bien être à l’école, travailler, voir nos copains et copines.

Nous ne pensons pas pour 5 d’entre-nous que la matinée est trop longue mais plus de 10 parmi-nous trouvent que la matinée est trop longue car ils commencent à avoir faim vers 11h45…

Du coup, un d’entre-nous n’aime pas du tout finir à 12h30 et 5 autres trouvent que ça « gâche » cette matinée.

2 ou 3 parmi-nous trouvent dommage de ne pas pouvoir manger à la cantine parce qu’ils ne vont pas ensuite à l’accueil de loisirs.

Parmi celles et ceux qui n’aiment pas venir à l’école le mercredi matin :

- 1 ne peut plus regarder la télévision le mardi soir

- 1 ne peut plus voir son père le mercredi matin

- 1 ne peut plus aller faire du sport le mercredi matin

- 1 ne peut plus dormir le mercredi matin

- 2 ont des problèmes avec leurs anciennes activités du mercredi matin.

1 des enfants qui reste le mercredi après-midi à l’accueil de loisirs trouve que c’est moins bien que dans la semaine.


- Que pensons-nous de finir la classe à 15h30 ?

14 d’entre-nous trouvent que c’est mieux que de finir à 16h30 et 3 d’entre-nous trouvent que 1h30 de classe ce n’est pas beaucoup.

6 d’entre-nous trouvent que ça ne change pas grand-chose car ils sont quand même obligés de partir tard de l’école car ils ne peuvent pas rentrer chez eux.

8 d’entre-nous trouvent dommage que leurs parents ne les laissent pas rentrer seuls chez eux ou aller seuls à des activités alors qu’ils pensent en être capables.

7 d’entre-nous trouvent qu’ils sont moins fatigués en terminant la classe à 15h30 plutôt qu’à 16h30.

9 d’entre-nous trouvent que maintenant ils n’ont plus à se stresser, se dépêcher pour être à l’heure à leurs activités après 16h30.

6 d’entre-nous pensent qu’ils ont maintenant plus de temps pour eux, pour jouer, retrouver leurs copains et copines.


- Que pensons-nous des activités après 15h30 ?

Pour le goûter, c’est comme l’an dernier, ni mieux, ni moins bien.

Pour le moment l’accueil c’est un peu comme l’an passé mais ce sera certainement mieux quand toutes les activités seront mises en route.

Il y a beaucoup d’activités nouvelles intéressantes.

Nous ne devrions pas nous embêter.

Nous attendons donc avec impatience le début de toutes les activités…

Un d’entre-nous trouve que maintenant avec une heure de plus c’est vraiment trop long.


- Que pensons-nous de la nouvelle organisation du temps de midi ?

Pour le moment comme c’est nouveau et qu’il faut que nous prenions l’habitude c’est parfois trop long car nous finissons de manger juste pour la reprise des activités.

16 d’entre-nous trouve que la nouvelle organisation, les nouveaux aménagements du restaurant scolaire sont mieux, que c’est plus agréable et espèrent que dès que tout fonctionnera bien ils pourront se laisser et aller se servir ou se resservir seuls, sans avoir à demander…

3 trouvent qu’il y a trop d’attente, et que c’est moins pratique que les années précédentes.

1 trouve que ce n’est ni mieux ni pire qu’avant, que c’est équivalent.

18 trouvent que le retour au calme dans la classe avec l’animateur et l’enseignant c’est très bien, il y a des activités variées, cela permet de redémarre ensuite directement dans la classe.

Les 2 enfants qui ne mangent pas tous les jours à la cantine trouvent dommage de manquer les activités du midi…

dimanche, 23 juin 2013

La barbarie, les barbares ?

Nous avons toutes et tous réfléchi à ce qu’étaient la barbarie et les barbares.


Nous en avons discuté avec Jean-Charles, notre maître et Mahdi, un ethnologue.

 

Nous avons donc parlé de :

- la barbarie et les barbares
- les actes barbares
- ce que nous en pensions
- etc.


Ensuite, Mahdi nous a demandé de réfléchir à une phrase d’un ethnologue célèbre Claude Lévi-Strauss qui a écrit :
« Le Barbare est celui qui croit en la Barbarie », c’était dans les années 1950.

 

Parmi-nous plusieurs enfants avaient fait des recherches pour savoir ce que voulait dure le mot « barbare » et ont donc trouvé que ce mot venait de l’Antiquité grecque et romaine.
Il a d’abord été utilisé par les grecs qui appelaient « barbares » tous les peuples qui n’étaient pas grecs.
Les romains ont ensuite repris ce terme mais pour eux les « barbares » étaient tous les peuples qui n’étaient ni grecs ni romains.
Puis le mot « barbare » est devenu synonyme d’envahisseur.
Les Huns, les Vikings, les Allemands, par exemple, ont été appelés des « barbares » car ils ont envahi d’autres territoires et qu’ils ne respectaient pas les mêmes règles, les mêmes habitudes, les mêmes façons de vivre que les peuples qu’ils avaient envahis.

 

Pour beaucoup d’entre-nous, les « barbares » ne sont pas humains, ils n’avaient ou n’ont pas de règle, commettaient ou commettent des actes cruels comme tuer pour le plaisir des femmes, des enfants et même des animaux,  torturer, détruire…
Pour beaucoup d’entre-nous, les « barbares » n’étaient pas ou ne sont pas humains et sont peu ou pas civilisés.

Pour beaucoup d’entre-nous, être humain ce n’est pas tuer pour le plaisir.

 

Pour quelques-un-e-s, les « barbares » étaient ou sont civilisés mais ils ne croyaient ou ne croient pas aux mêmes règles que les peuples qu’ils avaient ou ont envahis et ils n’avaient ou n’ont tout simplement pas les mêmes lois, les mêmes règles, les mêmes façons de vivre.

 

Pour d’autres encore, les « barbares » ne sont pas simplement les peuples que désignaient les grecs ou les romains mais les grecs et les romains eux-mêmes car ces deux peuples aussi ont envahi de très nombreux autres pays, ont mené des guerres cruelles, ont forcé d’autres humains à avoir les mêmes dieux, les mêmes règles, les mêmes lois qu’eux et ont même torturé.
Ils étaient donc eux aussi des « barbares » !

Pour beaucoup d’entre-nous, voici quelques actes qui nous paraissent des « actes barbares » :

 

- le terrorisme

- les attentats
- la torture

- les meurtres et les assassinats

- les agressions

- certaines guerres

- faire du mal à quelqu’un exprès et y aimer ça…

 

Une partie de la classe pense que la barbarie n’existe plus vraiment ou qu’elle est devenue assez rare.

Une partie de la classe pense qu’elle existe autant qu’avant les Grecs et les Romains car dans l’Histoire des hommes il y a toujours des actes barbares.

Une partie de la classe pense qu’elle existe encore plus qu’avant car les hommes ont inventés de nouvelles armes bien plus puissantes et qu’ils continuent à se faire la guerre pour de nouveaux territoires ou encore à cause de problèmes de religions différentes.

Une partie de la classe pense que la barbarie a évolué et pris d’autres formes et pour certains le terrorisme est une nouvelle forme de barbarie.

 

Certain-e-s ne sont pas sûrs que les « barbares » fassent réellement n’importe quoi comme tuer pour le plaisir, torturer.
En effet, les « barbares » obéissent à d’autres règles, d’autres lois et ils peuvent très bien agir au nom d’autres dieux, d’autres religions, d’autres chefs et ils ne sont pas plus « barbares » ou moins civilisés que d’autres peuples qui font finalement les mêmes choses.
Les « barbares » ne se sentent pas, ne se vivent pas comme des « barbares ».
Les « barbares » ne se sentent pas moins civilisés que les autres peuples qui les ont appelés ou qui les appellent « barbares ».
Ils sont juste différents, et ont des façons de vivre différentes, ou que les autres peuples ont du mal à comprendre.

D’ailleurs ces peuples qui disent que d’autres sont des « barbares » font peut-être de la barbarie sans le savoir ou en le cachant.

 

Quand nous avons eu un exposé sur les Vikings le mot « barbare » n’a jamais été prononcé :
Nous avons appris d’où venaient les Vikings, comment ils vivaient, à quels dieux ils croyaient, comment ils naviguaient, ce qu’ils avaient découvert,…
Nous avons donc simplement découvert un peuple ancien et nous avons donc appris une partie de l’histoire des hommes.

 

Nous avons découvert que Claude Lévi-Strauss voulait dire que « barbares » et « barbarie » étaient des mots qui représentaient souvent les pensées d’une partie de l’humanité qui se croient supérieure à d’autres parties et qui pensent donc avoir plus de droits sur celles et ceux qui sont considérés comme des étrangers, des « moins » civilisés », des Autres.

 

Il faudrait donc peut-être utiliser d’autres mots que les mots « barbares et barbarie » mais plutôt parler de « racisme » quand il s’agit de « racisme », de « violences » quand il s’agit de « violences », de « génocide et/ou de crimes contre l’humanité  » quand il s’agit « de détruire un peuple » comme l’ont fait les personnes qui ont suivi Hitler pendant la deuxième guerre mondiale,…


Nous continuerons ce travail avec l’aide de Mahdi qui tentera de nous y faire voir plus clairement…

La classe de cycle 3.

mercredi, 17 octobre 2012

Une discussion sur le jeu, la classe du cycle 3...

Jouer :
Utile ? Nécessaire ?
Indispensable ? Bof ?
 

En fait quand on parle de jouer, on parle de plusieurs sens :
- jouer à des jeux
- jouer un rôle
- jouer de la musique
- jouer (pratiquer) un sport

Pour moi, jouer c'est utile car je pense que jouer sert à s'exprimer, ressentir de la joie, de l'amusement, et donc en jouant on peut être heureux.
En jouant, on peut aussi découvrir d'autres personnes, mais aussi d'autres jeux, d'autres stratégies, d'autres tactiques.
En jouant, on peut aussi se défouler, se dégourdir les muscles.
En jouant, on évite aussi de s'ennuyer.
En jouant, on apprend aussi à respecter des règles et à respecter les autres (sauf peut-être dans les jeux de bagarres et de guerres).

Que ferait-on si l'on ne jouait pas ?
On serait assis dans un coin ou par terre en train de s'ennuyer alors qu'il faut un rien pour jouer :
Un caillou par terre, on le ramasse, on le lance, on le récupère,... C'est déjà un jeu.

Moi je joue aux échecs, aux petits chevaux, au Uno, au Pentago, aux legos, à Dofus, à Dobble, à Animal Crossing et aux loups garous.
Je joue aussi du piano.

Les jeux de société je peux y jouer à peu près quand je veux (sauf si je suis en temps de travail), même chose pour le piano mais pour ce qui est des jeux vidéos, de l'ordinateur, c'est seulement le week-end et pas tout le temps.

Je joue soit toute seule, soit avec ma famille et mes ami-e-s mais aussi avec mes camarades de l'école.

Les échecs, j'y joue parce que c'est un jeu de réflexion et de stratégie et j'adore les jeux où il faut réfléchir.

Les petits chevaux, c'est parce que c'est le premier jeu de société avec des pions auquel j'ai appris à jouer et je trouve ce jeu amusant car à chaque fois je découvre de nouvelles choses.

Le Uno, j'y joue car quand j'ai appris à jouer à ce jeu, je me suis rendue compte qu'à chaque fois que j'y jouais, j'apprenais différentes stratégies pour gagner.
En plus, avec une amie, nous nous amusons encore plus car à chaque partie nous rajoutons des cartes : 10, puis 20, puis 30...

Au Pentago, à chaque fois que je joue contre Emma, je perds : C'est vraiment quasiment tout le temps et je trouve que c'est un jeu où il faut beaucoup réfléchir et j'adore ça !

Je joue aussi aux légos parce que j'adore construire des choses comme des maisons, et j'adore aussi créer des histoires, des aventures, des films...

Je joue à Dobble parce qu'il faut avoir des réflexes et vite réfléchir.
Et puis c'est amusant car il y a cinq jeux en un et puis à certains moments, dans un des jeux, à chaque fois qu'on attrape une carte l'autre l'attrape quasiment en même temps !

Les loups garous, j'ai appris à y jouer en ce2 et j'adore mener ce jeu et y jouer car à chaque fois, c'est une nouvelle aventure...

Je joue aussi du piano car quand j'avais cinq ans, à chaque fois que j'accompagnais ma sœur à son cours, j'adorais entendre les mélodies alors à cinq ans, j'ai commencé à en jouer...

Marine, troisième année du cycle 3.

Jouer, c’est utile car ça permet de se défouler et donc ensuite de ne pas se disputer, s’énerver mais ce n’est pas tout jouer sert aussi à s’occuper, passer le temps, ne pas se retrouver seul-e, lutter contre l’ennui, connaitre, rencontrer de nouvelles personnes…

Jouer c’est varié : on peut jouer aux mots croisés, mais aussi aux voitures, aux légos, aux échecs, au Rubbiks Cube, aux jeux vidéos avec des copains et des copines, des ami-e-s, de la famille,… et même avec un animal !
Il y en a même qui jouent à la bagarre (mais ce n’est pas conseillé)…

 

Nous, nous jouons aux voitures, aux policiers et aux voleurs, au Pentago, aux Colons de Catane, à la Citadelle, au Uno, aux petits chevaux, aux dames, aux échecs et au Jungle Speed.
Nous y jouons à l’école aux temps d’ateliers et aux récréations, avec nos ami-e-s de l’école et nos familles car avec eux nous ne nous ennuyons pas, nous ne nous disputons (presque pas).

Noémie, deuxième année du cycle 3.
Mattéo, troisième année du cycle 3.

 

Pour nous jouer, c’est le contraire de faire n’importe quoi en classe ou ailleurs.
Pour nous, jouer sert aussi à nous défouler et à ne pas être seul-e.
Nous jouons surtout avec nos ami-e-s pour nous détendre, nous amuser et même pour découvrir de nouveaux jeux et aussi avec toute la classe ou la moitié de la classe.
Nous jouons aussi pour imaginer d’autres endroits, d’autres choses…

Nous jouons presque tous les jours aux récréations mais aussi le mercredi et le week-end.

Nos jeux préférés sont policiers et voleurs, des jeux de cartes et des jeux de mains, le 007, Caramelas et si tu perds t’auras un gage, le Uno, la bataille.

 

Maëlle, Cédric, première année du cycle 3.

 

Jouer sert à prendre l’air, se dépenser mais aussi à imaginer, et même à apprendre, ou à partager avec les autres ou à travailler avec les autres.
C’est donc nécessaire de jouer.

Nous jouons aux policiers et aux voleurs, à trappe-trappe, à des jeux de société, aux légos, à des jeux vidéos, au football, à la danse, à l’hélicoptère radio commandé,… et nous jouons avec nos ami-e-s (Martin, Lucas, Thomas, Axel, Bastien, Ryan, Noémie, Matteo, Rahul, Cédric, etc.) de notre classe ou d’autres classes.

Liam aime bien jouer aux légos car il pense que ça le rend plus fort en maths, au foot pour être avec les autres, à l’hélicoptère car ça lui apprend à piloter et aux jeux vidéos pour se reposer.
Mélanie aime bien jouer à trappe-trappe car elle aime bien courir, et aux jeux de société car elle aime bien jouer avec d’autres personnes.
Elle aime aussi danser.

 

Liam, première année du cycle 3.
Mélanie, deuxième année du cycle 3.

 

C’est certain que jouer c’est nécessaire car pour vivre nous avons besoin de nous amuser, d’imaginer, nous faire des ami-e-s, passer le temps et découvrir de nouvelles choses.
En jouant, nous faisons tout ça !
Moi, Malo, je joue souvent aux échecs, en classe (en atelier jeux de société) ou chez moi (avec mon père), c’est un de mes jeux préférés.
Moi, Penelope, tous les jours d’école, je joue aux policiers et aux voleurs ou aux cartes avec mes ami-e-s Mia et Maëlle.

 

Penelope, première année du cycle 3.
Malo, deuxième année du cycle 3.

 

Jouer, ça sert à se faire plaisir, à découvrir, à imaginer, à apprendre.
Jouer, ça sert aussi à se faire de nouvelles connaissances, des ami-e-s.
Jouer, ça sert même à travailler.
En jouant, nous pouvons apprendre de nouvelles règles de jeux, ou de nouveaux jeux mais nous pouvons aussi apprendre aux autres à jouer à des jeux qu’ils ne connaissent pas.
En jouant, nous pouvons aussi apprendre à devenir de « bons joueurs »…

 

Nous, nous jouons aux légos Star Wars, City, Friends, Batman, ou aux légos simples, au Playmobil, à des jeux de cartes comme la bataille, le Uno, les loups garous, les sept familles, au Jungle Speed, au Monopoly, aux échecs, au Mikado, au Pentago,…
Ce sont des jeux que nous aimons bien et que nous avons chez nous.

 

Axel joue dès qu’il peut et Amandine surtout le mercredi après-midi et le week-end.

Axel joue avec son frère et sa sœur, et ses copains et Amandine avec sa sœur et ses copines.

 

Axel, première année du cycle 3.
Amandine, deuxième année du cycle 3.

 

Nous pensons que c’est utile de jouer et même que parfois c’est nécessaire pour éviter de nous ennuyer, pour nous amuser et pour nous défouler.
Jouer ça sert aussi à oublier les disputes, les problèmes et même à apprendre à ne pas être racistes, à ne pas se disputer.

C’est aussi utile pour rencontrer d’autres personnes, et pour avoir de l’imagination.
C’est en jouant que nous découvrons aussi de nouveaux jeux.

Rahul joue souvent le soir, à l’école, avec son frère, ses amis pour bouger son corps et il joue au rugby, aux échecs, au Uno, aux légos et Mathilde joue souvent le soir quand elle ne sait pas quoi faire, parfois toute seule pour ne pas s’ennuyer et s’amuser.
Mathilde aime bien jouer aux Uno, aux sept familles, aux poupées.

 

Rahul, première année du cycle 3.
Mathilde, deuxième année du cycle 3.

 

Oui, c’est nécessaire de jouer pour réfléchir comme quand on joue à des jeux comme les échecs, les dames et même à des jeux comme policiers et voleurs car il faut trouver des stratégies pour ne pas se faire attraper…
Il faut aussi de la technique et c’est en jouant que l’on découvre de nouvelles techniques.
Quand on joue (à la plupart des jeux) on n’est plus seul-e et surtout on ne peut plus s’ennuyer.
Quand on joue, comme on ne reste (presque jamais) seul-e on peut se faire des ami-e-s, on peut mieux les connaitre.

Et puis plus on joue, plus on peut découvrir de nouveaux jeux et on devient de plus en plus technique et malin…

 

Camille joue à la maîtresse avec sa sœur le soir avant de manger, au Minotaure, à Puissance 4 pour se divertir, ne pas s’ennuyer et s’amuser et elle fait des jeux sportifs et du sport pour se dégourdir, s’entrainer : elle joue au tennis.

Martial joue à des jeux de construction comme les légos seul ou avec ses cousins et à d’autres jeux avec sa sœur quand il a le temps et pour découvrir et apprendre les jeux qu’elle lui apprend.

 

Martial, première année du cycle 3.
Camille, deuxième année du cycle 3.

 

Le mot « jeu » a plusieurs sens :

·         On peut jouer à des jeux de société.

·         On peut jouer à des jeux vidéos.

·         On peut jouer à des jeux éducatifs.

·         On peut jouer un rôle comme au théâtre.

·         On peut jouer d’un instrument de musique.

·         On peut jouer à un sport.

Jouer est nécessaire car cela permet, selon ce que l’on fait, de se dégourdir, de se défouler, de s’exprimer, de réfléchir, de découvrir de nouvelles personnes, de nouveaux jeux.
Cela permet aussi de se détendre, d’oublier ses soucis, de se vider la tête.

Il est même possible de jouer seul-e.
Alors oui, pour moi, jouer c’est important…

 

Moi, je joue souvent à des jeux dans lesquels il faut courir : je joue à trappe-trappe, aux policiers et aux voleurs, à la balle assise, au pommier,…
Mais je joue aussi à inventer des histoires, et même des jeux, à des jeux de mains, et à des jeux de société.

J’aime bien jouer à Avalon, au Mikado, et parfois je fais un puzzle.

Je joue aussi du piano.
En revanche, je ne joue pas souvent à des jeux éducatifs et il y a des jeux auxquels je ne joue jamais comme les jeux de bagarre, à la guerre.
Il y aussi des jeux que je n’aime pas comme la queue du diable…

J’aime bien jouer aux échecs car ça me détend et ça me fait réfléchir. J’aime aussi trouver de nouvelles stratégies.

Je joue parfois seule mais souvent avec mes sœurs et mes parents, mes cousins et cousines, et mes ami-e-s et parfois même avec des gens que je ne connaissais pas.
J’aime beaucoup jouer surtout quand les autres ne trichent et selon les jeux…

 

Amélie, troisième année du cycle 3.

 

Pour certaines personnes, jouer est un plaisir mais pour d’autres non…
Jouer sert à s’amuser, se détendre mais aussi à s’instruire, partager avec d’autres et même à se dégourdir parce qu’il y a plusieurs façons de jouer comme à des jeux de cartes (Uno, cartes à collectionner,…), des jeux de courses, des jeux d’adresse, des jeux de français ou de mathématiques, etc.

 

Moi, j’aime bien jouer à ma DS sur des jeux de français et de mathématiques et aussi à un jeu de foot qui s’appelle Inazuma Eleven 2.
J’aime aussi jouer à des jeux de courses et de réflexes comme l’épervier, les policiers et voleurs,… et à des jeux sportifs ou des sports comme le foot.
Je joue plutôt chez moi, ou dans la cour de l’école ou au stade.
Je joue au foot à l’école et dans mon club, à Mouans-Sartoux le lundi, le mercredi et le samedi.

Je joue à ma DS chez moi ou parfois dehors mais seulement le week-end quand j’ai le temps.

Je joue avec mes copains Malo, Thomas, Martin, Léo et Lucas mais je joue aussi seul ou contre ma DS ou contre mon ordinateur.

J’aime jouer, c’est amusant et ça me plait beaucoup !

 

Ryan, troisième année du cycle 3.

 

Oui, je pense que jouer est utile car quand tu as passé plusieurs heures à travailler cela fait du bien de jouer, s’aérer, se dégourdir.
Mais ce n’est pas tout, jouer sert aussi à se faire de nouveaux et nouvelles ami-e-s car parfois quand tu veux jouer à un jeu où il faut être nombreux, il suffit de demander à d’autres personnes de jouer, même si tu ne les connais pas.

Il y a plusieurs sortes de jeux comme les jeux de course, les jeux d’imagination, les jeux de ballon, les jeux calmes, les jeux vidéos, les jeux de société,…

 

Je joue tout le temps sauf naturellement quand j’ai du travail à faire ou quand je dois dormir.
Je joue à la maison, à l’école.

Je joue avec mes ami-e-s car je les aime bien et certain-e-s je les connais depuis longtemps : Sarah, Amélie, Emma, Lucas, Camille, Noémie, Martin, Mattéo, Thomas.

 

Manon, troisième année du cycle 3.

 

Oui, je trouve que c’est utile de jouer à certains jeux comme les policiers et les voleurs, le Uno, le foot, etc.

Policiers et voleurs ; ça me dégourdit les jambes tout comme le foot.
Le Uno, c’est un jeu de vitesse que j’aime bien.
J’aime bien aussi les jeux vidéos comme Psych et Harry Potter qui racontent une ou des aventures et Fifa 13 et Pro Evolution Soccer car ce sont des jeux de foot et que j’aime bien le foot.
J’adore ces jeux et je trouve qu’y jouer ça éduque, ça fait passer le temps et ça m’amuse.

Moi, je joue au Uno et à beaucoup de jeux de société et de jeux vidéos.

Le plus souvent, je joue avec mon demi-frère ou alors tout seul.

 

Thomas, troisième année du cycle 3.

 

Moi, je dis que c’est nécessaire de jouer parce que si tu es seul-e, tu t’ennuies et tu n’auras jamais de distraction et d’ami-e.
En plus, il y a de nombreuses possibilités de jouer : jeux vidéos, jeux de société, jeux dans la cour comme policiers et voleurs, jeux de chevaux, jeux de cartes,…
Jouer ça te permet aussi de bouger, d’imaginer et d’inventer des histoires, mieux connaitre les autres.

 

Moi en ce moment, je joue aux policiers et voleurs, à trappe-trappe mais aussi à discuter.
Je joue chez moi ou à l’école avec ma sœur, mes ami-e-s à des jeux comme les petits chevaux, Abalone, au Uno, à la bataille,…
J’aime jouer et imaginer, inventer d’autres jeux.

 

Sarah, troisième année du cycle 3.

 

Je pense que jouer sert à se divertir mais aussi à se dégourdir le corps car il y a des jeux sportifs, des jeux où il faut bouger mais il y a aussi des jeux où il faut réfléchir comme les échecs, le Scrabble, les casse-tête,…
Jouer sert aussi à apprendre car il y a des jeux qui servent à réviser les maths, le français et des jeux où il faut résoudre des énigmes, des problèmes.

En jouant, on peut aussi apprendre, découvrir de nouvelles règles, de nouveaux jeux.
Jouer peut aussi servir de liens familiaux ou permettre de découvrir de nouvelles personnes.

Il y a toutes sortes de jeux comme les jeux de stratégie, les jeux de réflexion, les jeux de créativité, les jeux de construction, les jeux d’intérieur, ceux d’extérieur et bien d’autres sortes encore.
Il y a même des jeux qui permettent de jouer seul-e comme le Solitaire et d’autres qui se jouent obligatoirement à plusieurs comme le loup garou…

Jouer peut donc aussi servir à passer le temps mais surtout on joue car on en a envie !

 

Les jeux auxquels j’aime jouer :

Les loups garous souvent, classe découverte, en atelier de la classe, en soirée, avec des élèves, des ami-e-s et des grandes personnes.
C’est un jeu où il faut débattre, inventer des histoires, et c’est un jeu assez drôle.
Dobble, en atelier, chez moi, avec mes ami-e-s, ma famille.
C’est un jeu de réflexion, de réflexe : il faut aller très vite et j’aime bien retrouver les mêmes dessins, les mêmes signes.

Policiers et voleurs, dans la cour avec des camarades de classe et d’école car c’est un jeu qui permet de jouer et de parler avec des personnes à qui nous ne parlons pas souvent.

Club Penguin, sur ordinateur, c’est un jeu gratuit. J’y joue quand j’ai du temps libre, tout seul mais aussi avec des ami-e-s que je peux retrouver sur Internet.
J’aime bien ce jeu car je peux jouer à diverses activités et c’est gratuit (et pas du tout violent).

Aux Legos, tout seul, chez moi ou avec des invité-e-s de mon âge, quand je ne fais pas d’autres activités et que je ne suis pas dehors.
J’aime les jeux de construction, inventer, créer et je trouve que les Légos sont très variés : Star Wars, Atlantis City, Créator, Technic, Toy Story,…
Skilanders quand je suis chez un-e ami-e qui a ce jeu, c’est un jeu de combat mais il est aussi créatif…

A la Game Boy chez moi ou en voiture quand je ne joue pas à d’autres jeux, la Game Boy m’aide à passer le temps.

Je vais aussi à la ludothèque de Mouans-Sartoux, à des soirées jeux chez moi ou ailleurs.

 

Martin, troisième année du cycle 3.

 

Oui, moi je trouve que c’est utile de jouer car quand tu joues tu apprends… Par exemple, quand tu fais un casse tête, tu apprends à réfléchir, à chercher, à prendre ton temps pour y arriver (donc tu apprends aussi la patience…).
Tu peux aussi jouer à des jeux sportifs, tu fais alors de l’exercice physique.
Tu peux aussi jouer avec des ami-e-s pour être moins timide et plus sociable.
Tu peux aussi te distraire, ne plus t’ennuyer, inventer, chercher, imaginer.
Mais le but principal du jeu c’est de t’amuser et donc d’être content !

 

Moi, je joue souvent aux échecs car depuis que cette année j’ai redécouvert ce jeu (que j’avais oublié), j’y joue le soir avec mon père mais aussi parfois le week-end quand il y a des ami-e-s qui aiment les échecs ou alors à l’école en atelier, aux récréations.
J’aime bien ce jeu car il fait réfléchir.

Parfois je joue à la WII mais simplement à « Just Dance », c’est donc un jeu dans lequel tu danses.
J’y joue parfois le soir ou le week-end quand j’ai le temps avec ma sœur ou des ami-e-s car j’aime bien la danse et que je danse aussi : du jazz.
Sur la WII il y a aussi d’autres jeux de danse et du coup je peux danser et découvrir d’autres styles de danse.

Je joue parfois à trappe-trappe mais seulement quand il y a mes ami-e-s qui y jouent car j’aime bien courir et me défouler.

 

Nicoline, troisième année du cycle 3.

 

C’est utile de jouer, toute notre vie car ça peut servir pour se détendre, faire passer le temps, oublier nos problèmes et imaginer…

Moi, chez moi, je joue aux légos star wars et aux légos city mais aussi aux voitures, aux Kapla, aux Pokemon, et même à la corde à sauter.
Je joue aussi sur ordinateur, sur DS et WII.
Je joue quand j’ai fini de travailler et pendant les vacances et le plus souvent avec ma sœur et certaines fois avec mon père.

 

Léo, troisième année du cycle 3.

 

Oui je pense que c’est nécessaire de jouer parce qu’en jouant nous oublions les disputes, les problèmes, nous nous détendons et nous nous amusons tout en apprenant…
Un exemple : les jeux qui permettent d’apprendre les multiplications.
Et puis c’est intéressant de découvrir de nouveaux jeux.

 

J’aime bien jouer aux loups garous, aux policiers et voleurs, à touche-touche, à la sardine, à cache-cache, aux petits chevaux, à échelles et serpents, à Abalone, à Pentago, aux sept familles, au crapaud et à la grenouille mais aussi à la DS 3D.

Je joue aux loups-garous surtout en classe, en atelier et à policiers et voleurs dans la cour, presque tous les jours alors qu’à touche-touche j’y joue environ une fois par semaine.
Je joue à échelles et serpents, aux petits chevaux chez moi et à Abalone et au Pentago à l’école.
Je joue parfois seule mais aussi avec ma famille et mes ami-e-s.
Je joue à ces jeux car ce sont des jeux de stratégie et j’aime ça.

 

Emma, troisième année du cycle 3.

 

C’est utile et nécessaire de jouer car si on ne se divertit pas alors la nuit on n’arrivera pas à s’endormir : en effet, on ne se sera pas assez dépensé donc on aura trop d’énergie.
Jouer sert donc à se détendre, se relaxer.
Mais jouer sert aussi à ne pas s’ennuyer, à s’instruire, à rencontrer d’autres personnes et il existe de nombreuses formes de jeux : jeux de société, jeux sportifs, jeux vidéos,…

Moi, je joue à quelques jeux vidéos, au Uno, au Monopoly, aux légos, à touche-touche, à policiers et voleurs.
Je joue aussi de temps en temps à la  balançoire et dans ma piscine, je fais du tennis.
Je joue pendant les récréations et le soir à la maison ou les jours où il n’y a pas école.

Je joue seul ou avec mes amis : Lucas, Martin, Liam, Sarahn Malo, Rauhul, etc. mais aussi des enfants qui ne sont pas dans la classe.

Je joue surtout pour me relaxer et passer le temps avec mes amis.

 

Matteo, troisième année du cycle 3.

 

C’est utile et nécessaire de jouer pour se divertir, de défouler, se dégourdir le corps et l’esprit mais ça apprend aussi à devenir « bon » joueur.
Et ça permet aussi de découvrir des stratégies, des tactiques dans les jeux de stratégie, des esquives dans les jeux comme trappe-trappe, de la technique dans les jeux de ballon et ça apprend aussi à imaginer, fabriquer des objets comme dans les légos, le Meccano,…

J’aime bien jouer au tennis, aux policiers et voleurs, aux échecs, à touche-touche…

Je joue aux récréations, aux ateliers et quand je suis chez moi ou en club.
Je joue avec mes frères et mes copains.
J’aime bien les échecs parce que j’aime bien les jeux de stratégie et parce que c’est facile à apprendre et à jouer.
J’aime bien aussi jouer au tennis parce que ça m’aide à me dégourdir le corps et que ça me fait plaisir…

 

Lucas, troisième année du cycle 3.

jeudi, 29 mars 2012

Perdre un sens : nos textes, le cycle 3 de MSX...

Perdre un sens ?

Si tout le monde perdait un sens ?

Si nous perdions un sens ?

Classe du cycle 3, école Aimé Legall, MSX.

 

Je pense que si j’avais un sens en moins, celui qui me manquerait le moins, ce serait l’odorat car je pense que l’on peut s’en passer facilement et que ça doit faciliter la vie puisqu’on ne sentirait plus les mauvaises odeurs comme lorsque l’on fait ses besoins…
Celui qui me manquerait le plus, ce serait certainement la vue car comme je suis maladroit, je me taperais très souvent la tête contre les murs…

A l’école, des garçons comme L. se heurtent souvent contre des poteaux, des obstacles, et je suis triste pour eux et je n’aimerais pas du tout être à leur place.
Thomas, deuxième année du cycle 3.

 

Si sur Terre tout le monde perdait un sens, alors le monde serait certainement plus soudé, plus solidaire : les gens se moqueraient moins de celles et ceux qui sont différents, puisque tous et toutes, nous serions différents…
Moi, je pense que le sens qui me manquerait le plus serait l’ouïe car je serais obligée de parler avec le langage des signes, qui est difficile à apprendre et comme je n’entendrais pas, j’aurais du mal à être au courant de tout ce qui se passe autour de moi et… j’aime bien être au courant de tout ce qui se passe !
Amélie, deuxième année du cycle 3.

 

Si vous aviez un sens en moins comme l’odorat, le toucher, l’ouïe, le goût ou la vue, imaginez-vous quelques minutes dans la peau d’une personne non voyante, malentendante,…
Imaginez-vous en train de supporter les moqueries des autres, les difficultés à vous déplacer, vous faire comprendre,…
Imaginez-vous en train de souffrir de tout ça… surtout si vous avez perdu un ou plusieurs sens dans un accident ou à cause d’une maladie et qu’avant tout allait bien.
Ce doit être encore plus difficile que de naître en ayant un sens en moins.

Sarah, deuxième année du cycle 3.

 

Si tout le monde sur Terre perdait un sens, les hommes et les femmes seraient, coûte que coûte, obligés de s’aider et de se comporter vraiment en humains, pas en égoïstes !
Moi, le sens que je n’aimerais pas perdre ce serait la vue car je ne pourrais plus voir les sourires de ma famille, la joie sur les visages et je ne pourrais plus faire ce que j’aime aujourd’hui…
Farès, troisième année du cycle 3.

 

Si j’avais un sens en moins, je pense que je serais assez triste.
Etre aveugle, ce serait vraiment dommage de ne plus pouvoir voir le monde mais je pense je m’y habituerais après avoir appris à me repérer, me déplacer, etc.

Etre sourde, ce serait aussi vraiment dommage de ne plus pouvoir entendre la musique, les chansons, les voix de notre famille et de nos amis.
Mais peut-être que cela éviterait aussi d’entendre des horreurs, les bruits de la pollution…
Ce doit être embêtant de ne plus avoir de goût et de ne plus savoir si ce que l’on mange est agréable ou pas, surtout si avant de perdre ce sens, on était gourmand-e.

Perdre l’odorat, à mon avis, ce doit être le moins grave car sentir le monde ou ne pas sentir le monde autour de nous n’a pas trop d’importance.

Mais, le sens qui à mon avis me manquerait le plus serait le toucher car ce doit être très dur de vivre, d’avoir quelque chose en mains et de ne pas sentir s’il est doux, dur, lisse, râpeux,…
Marine, deuxième année du cycle 3.

 

Je pense que si tout le monde avait un sens en moins le monde serait différent de ce qu’il est aujourd’hui.

Il faudrait trouver des moyens de vivre ensemble en se complétant, ou en ayant des métiers spécialisés.

Exemple :

Une personne aveugle va dans une animalerie, il faudrait qu’il y ait un chien guide pour l’aider dans ses déplacements et des personnes pour aider dans le magasin.

Moi, je pense que le sens qui me manquerait le moins ce serait l’odorat et le sens qui me manquerait le plus la vue…

L’odorat parce que finalement ce n’est pas très important de sentir les odeurs autour de nous, ce doit être bizarre, mais on doit pouvoir s’en passer.
La vue parce que ce ne doit pas être du tout agréable de ne plus voir le monde, les personnes autour de nous et d’être tout le temps dans le « noir ».

Nicoline, deuxième année du cycle 3.

 

Je pense que si tout le monde avait un sens en moins, on ne pourrait plus se moquer des personnes handicapées car tout le monde le serait.
Il faudrait alors plus nous aider pour vivre.

Ainsi, si une personne aveugle est en difficulté, il y aurait toujours une autre personne, ayant toujours la vue, qui l’aiderait à se diriger.

Moi, le sens qui me manquerait le plus ce serait la vue parce que ce doit être difficile d’apprendre des choses sans les voir comme lire, écrire, se diriger, se repérer.
Ce doit être très dur de ne plus voir sa famille, de ne plus savoir comment est le monde autour de nous.
Noémie, première année du cycle 3.

 

Et bien si tout le monde avait un sens en moins, on vivrait certainement autrement et je pense que l’on tenterait de s’aider les uns et les autres, nous ferions plus de choses, plus d’activités ensemble, nous serions enfin plus solidaires.
Exemple :
Si j’avais perdu la vue et que ma copine l’avait encore, elle m’aiderait certainement.

Moi, je pense que le sens qui me manquerait le plus serait la vue car ce serait difficile de pratiquer les sports que j’aime et je suis très sportive.

Alicia, troisième année du cycle 3.

 

Moi, si j’étais aveugle, je n’aimerais pas ne pas savoir qui s’occupe de moi parce que je ne verrais pas si c’est un « méchant » : il pourrait me faire du mal, profiter de moi, me voler, me mettre en danger.
Si je me débrouillais seule, ce serait quand même dangereux par exemple traverser une route et risquer de se faire écraser ou se perdre en ville.
Mais si je devais vraiment perdre la vue, ce serait tant pis mais j’apprendrais certainement à me débrouiller et à vivre en étant aveugle.
Manon, deuxième année du cycle 3.

 

Je pense qu’un monde dans lequel tout le monde serait devenu aveugle serait un monde très difficile à vivre : on ne pourrait plus conduire, on ne pourrait plus faire nos activités habituelles,…
Plus rien ne fonctionnerait correctement mais tous les gens seraient égaux !

Même si cela arrivait à fonctionner, je pense que ce monde serait triste et ennuyeux.
Le sens qui me manquerait le plus serait la vue pour toutes les raisons que j’ai déjà données.
Il y en a quelques autres comme ne plus pouvoir jouer à la WII, ne plus pouvoir regarder la télévision, avoir du mal à utiliser un ordinateur, ne plus pouvoir monter de Lego, ne plus pouvoir écrire, voir ce que je fais, ce que je mange,…

Matteo, deuxième année du cycle 3.

 

Moi, si j’avais un sens en moins, ce que je n’aimerais pas c’est devenir aveugle parce que je ne pourrais plus savoir vraiment ce qui se passe autour de moi.
Un exemple :

Quelqu’un veut monter chez moi, je ne pourrais pas savoir si c’est vraiment le facteur, un livreur, un ami ou quelqu’un qui se fait passer pour lui.

Il faudrait inventer une machine qui permette aux aveugles de voir dans leur tête…

Le sens qui doit manquer le moins ce doit être l’odorat comme ça les parents n’entendent plus leurs enfants dire : « Ca ne sent pas bon ! » et pour eux ce serait plus tranquille.

Mathilde, première année du cycle 3.

 

Comme je suis très sensible aux odeurs, je pense que le sens qui me manquerait le plus ce serait l’odorat.

Je pense que je me passerais facilement du toucher car il suffit de voir ce que l’on touche, ce n’est pas forcément utile de le sentir.
Si tout le monde avait un sens en moins, ce serait très difficile car on ne pourrait rien faire sans une personne pour nous aider et ce n’est pas certain de trouver toujours une personne pour nous aider…

Malo, première année du cycle 3.

 

Si tout le monde avait un sens en moins, les gens se poqueraient moins des autres parce que tous les gens seraient égaux.
Il y aurait des métiers plus réservés aux sourds, aux aveugles,…
Les caissières auraient tous les sens sauf le goût qui n’est pas très utile pour ce métier, les cuisiniers pourraient être sourds parce que, entendre, dans ce métier, n’est pas très utile.
Nous apprendrions d’autres langages, les maisons seraient aménagées différemment, il y aurait moins de voitures,…  et finalement nous serions peut-être plus heureux parce que plus une seule personne ne se sentirait isolée, abandonnée.

Je pense que l’odorat est le sens dont on a le moins besoin et donc je pense que c’est celui qui me manquerait le moins.

Le sens le plus utile, à mon avis, c’est la vue et c’est le sens qui me manquerait le plus.

Mélanie, première année du cycle 3.

 

Je pense que si je perdais un sens, ce serait catastrophique.

Mais si je devais vraiment en perdre un, le moins grave ce serait le toucher, car il est moins important mais le plus grave, beaucoup plus grave même, ce serait la vue !
Si je ne voyais plus rien, je ne saurais plus où aller, je ne saurais plus me diriger, et je ne pourrais plus faire ce que j’aime : construire des Lego, lire des BD, et ne plus faire ça de toute ma vie ce serait très nul !

Léo, deuxième année du cycle 3.

 

Si nous avions tous un sens en moins ce serait vraiment dommage !

Si je perdais la vue, je serais très mal mais des solutions existent pour aider les personnes non voyantes ou mal voyantes.

Si je perdais le goût, enfin, je ne vomirais plus mais ce serait nul de ne plus rien sentir.

Si je perdais l’ouïe, je pense que ce ne serait pas amusant du tout mais au moins je pourrais apprendre la langue des signes.

Si je perdais le toucher, en étant paralysé, par exemple, je ne pourrais plus me débrouiller seul, bouger, manger,…
Ce serait terrible.

Ryan, deuxième année du cycle 3.

 

Si tout le monde avait un sens en moins, c’est vrai qu’il faudrait être plus solidaire envers tout le monde : nos amis comme les inconnus.

Je pense que le sens qui manquerait le moins serait le goût, même si c’est vrai que c’est un sens pratique, mais ce n’est pas le plus nécessaire.
Et puis tout le monde aurait le même goût et moi, je pourrais manger des choses qu’aujourd’hui je n’aime pas…

Mais ce serait quand même dommage de ne plus pouvoir apprécier les choses que j’aime.

Je pense aussi que perdre la vue serait le sens le plus terrible à perdre car cela signifie perdre ses repères…
Lula, troisième année du cycle 3.

 

L’odorat, c’est le sens qui est associé à ton nez et qui permet de sentir les odeurs, et c’est le sens qui me manquerait le moins, je pense, car on doit pouvoir vivre presque normalement sans lui.

Le toucher, sans lui, comment sentir les choses, ressentir la différence entre la douceur et la douleur, le chaud et le froid, le tendre, le dur, la pression,…

Le goût, sans lui, comment faire la différence entre le sucré et le salé, l’aigre, l’amer,… mais on doit pouvoir sans passer et accepter que tout ait le même goût…

L’ouïe, sans lui, comment écouter une conversation, de la musique, entendre des bruits,… C’est un sens qui me manquerait beaucoup car ce doit être très difficile de toujours vivre dans le silence.

La vue, comment lire, regarder, observer, juger et évaluer  les distances, voir les différences de couleurs, se repérer,… C’est certainement le sens qui me manquerait le plus et ce doit être très difficile de vivre tout le temps dans le noir.
En plus, je ne pourrais pas faire de sport, comme le foot…
Dalip, troisième année du cycle 3.

 

Si nous avions tous un sens en moins, le monde fonctionnerait bien si tout le monde s’aidait :
un muet pourrait aider un aveugle à traverser une route, l’aveugle pourrait aider le muet dans une conversation, etc.

Chacun ferait plus attention à l’autre parce que tout le monde aurait besoin de l’autre.
Les gens seraient peut-être moins égoïstes.
Mais… si personne ne s’aidait, ce serait très difficile, voire même impossible.
Perdre un sens, ce serait dommage car voir, entendre, sentir, toucher, goûter sont des choses importantes et agréables…

Je pense que le sens qui me manquerait le plus ce serait l’ouïe : je ne pourrais plus le matin entendre sonner mon réveil (il faudrait que je le mette en vibreur), je ne pourrais pas exercer certains métiers comme danseuse, psychologue,… Mais je pourrais devenir cuisinière, ou championne de natation.
Pour la musique, il faudrait que ce soit avec de la danse comme cela je pourrais regarder les danseurs et essayer de ressentir le rythme en moi.
Pour comprendre les gens, j’apprendrais à lire sur les lèvres, et j’observerais les visages pour connaître les sentiments des gens.
J’aurais un petit carnet pour écrire, communiquer, échanger avec les autres.
Je regarderais la télévision avec des sous-titres.

Je continuerais à vivre mais je serais très triste de ne plus entendre et je pense que je me sentirais très seule.

Francesca, troisième année du cycle 3.

 

Sans le toucher, c’est certain que cela m’empêcherait de faire certains jeux, certaines activités que j’aime mais je pense que cela ne m’empêcherait pas de vivre et de faire des choses qui me plaisent.

Sans la vue, il faudrait que j’apprenne à me repérer à l’ouïe et au toucher pour me repérer, me déplacer, me débrouiller.
Il faudrait aussi que j’apprenne à utiliser une canne pour personne non voyante.
Je pourrais continuer à vivre mais ce serait difficile tous les jours.

Sans l’odorat, ce serait dommage de ne plus pouvoir sentir les odeurs, et je crois que ça m’embêterait beaucoup de ne plus sentir les choses que j’aime.

Sans le goût, ce serait très gênant de ne plus rien ressentir, les bonnes choses que j’aime et que tout se ressemble, sans aucune différence et je n’aimerais pas perdre ce sens.

Sans l’ouïe, je serais obligé de plus regarder, observer autour de moi et je pense que je pourrais continuer à vivre à peu près normalement sauf pour communiquer avec les autres, écouter de la musique.
Je pense tout de même que le sens qui me manquerait le moins serait l’odorat car il me semble que ce n’est pas le sens le plus important, le plus nécessaire.
Sans l’odorat, je n’aurais pas de mal à bouger, jouer, communiquer…

Mais les deux sens qui me manqueraient le plus seraient l’ouïe et la vue car sans eux, ce doit être très difficile de vivre : ce sont les deux sens les plus importants pour l’homme.
Martin, deuxième année du cycle 3.

 

Si tout le monde avait un sens en mois, je pense que le monde ne fonctionnerait pas bien du tout : nous aurions beaucoup de soucis pour vivre !

Le sens qui me manquerait le plus serait la vue, donc être aveugle et surtout si je le perdais à cause d’un accident et que donc avant d’être aveugle, j’étais voyante.
Je pense que ce serait plus que gênant, ce serait difficile à supporter.
Je pense qu’il vaudrait mieux que je sois aveugle de naissance : ce serait aussi certainement dur mais j’apprendrais plus facilement à me débrouiller.

Le sens qui me manquerait le moins serait je pense le toucher parce que je ne serais plus dérangée pas des matières que je n’aime pas.
Mais comme pour la vue, je pense qu’il vaudrait mieux perdre ce sens dès la naissance plutôt que bien après…

Mélodie, troisième année du cycle 3.

 

Si nous avions tous un sens en moins, il faudrait se partager les travaux en fonction du sens que l’on n’a plus.

Ceux qui entendent moins ou pas pourraient travailler dans des endroits bruyants, les personnes mal voyantes ou aveugles pourraient travailler au téléphone pour recevoir des commandes, ceux qui n’ont plus d’odorat pourraient travailler dans des endroits où il y a beaucoup de détritus, pour le recyclage des ordures et des eaux sales,…

Et dans un monde avec des sens en moins, ce ne serait pas des punitions mais des choses normales.

Je pense que le sens qui me manquerait le moins serait l’odorat car par exemple, si je suis à côté d’une personne qui sent très mauvais, je ne sentirais plus son odeur et je ne serais pas dérangée…

Par contre, ça m’empêcherait de sentir le parfum de mon papa ou des fleurs et ce serait dommage.

Le sens qui me manquerait le plus serait la vue car je ne pourrais plus voir le visage de mes parents, de mon frère, de mes copines et je ne pourrais plus me balader seule…

Emma, deuxième année du cycle 3.

 

Moi, le sens qui me manquerait le moins serait le toucher car je n’aime pas les choses gluantes et sans le toucher je pourrais les toucher…

Le sens qui me manquerait le plus serait la vue parce que sans voir ce serait plus difficile de faire du sport.

Il faudrait aussi toujours se déplacer avec une canne blanche d’aveugle.

Si tout le monde avait un sens en moins, moi je n’aimerais pas du tout car le monde serait rempli d’aveugles, de sourds, de personnes handicapées.

J’espère que dans le futur, grâce à la technologie, on pourra implanter des puces dans le cerveau des personnes handicapées pour qu’elles retrouvent leurs sens, ce serait mieux même si elles deviennent en quelque sorte des « semi-robots ».

Leo, troisième année du cycle 3.

 

Sans le goût, le monde serait certainement très différent : nous mangerions moins d’aliments variés puisque nous ne pourrions plus apprécier les différentes saveurs et cela ne dérangerait personne de manger tout le temps la même chose.
En tous les cas, cela ne nous empêcherait pas de vivre…

Sans la vue, de nombreux objets deviendraient inutiles, inutilisables comme la télévision, les jeux vidéos,… et surtout nous serions moins en sécurité par exemple dans nos déplacements…

Sans l’odorat, là-aussi de nombreux objets ne serviraient plus à rien comme les savons, les déodorants, les parfums, les bombes à WC,…) mais cela ne nous empêcherait pas de vivre…

Sans le toucher, ce serait plus difficile car on ne sentirait plus rien et donc ni la chaleur, ni le froid et on pourrait se mettre en danger : brûlures, coupures,…

Sans l’ouïe, beaucoup de choses deviendraient aussi inutiles : la musique, les chaines HIFI, MP3, MP4,…
On pourrait vivre sans mais il faudrait développer le langage des signes…
Yohni, troisième année du cycle 3.