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jeudi, 08 mars 2012

Vivre dans un monde sans argent ?

Après avoir écrit nos textes et lu ceux des autres classes, nous avons constaté que beaucoup d’entre-nous parlaient du troc, d’un retour en arrière dans l’Histoire…
Certain-e-s avaient aussi remarqué qu’il y aurait certainement des difficultés à mettre un autre système en place.

En fait, nos textes et ceux des autres classes ont certainement étaient écrits trop vite.

Nous avons donc eu une nouvelle discussion sur ce sujet…

 

Plusieurs questions restaient posées :

Est-ce que tout peut s’échanger en faisant du troc ?

Faudrait-il garder l’argent pour certains échanges ? Lesquels ?

D’où proviendraient les objets à troquer ?

N’y aurait-il pas encore des tricheurs, des fraudeurs, des pauvres ?

Faudrait-il mettre en place une sécurité, une police pour surveiller les échanges, faire respecter les règles ?

Faudrait-il mettre en place un système pour que les échanges soient équitables ?

Les gens seraient-ils encore payés avec de l’argent ou de quoi faire du troc ?

 

Nous avons constaté qu’il faudrait que les échanges soient bien organisés pour éviter des problèmes comme les tricheurs, les fraudeurs.

Certain-es ont pensé qu’il faudrait qu’il y ait un groupe d’experts chargé d’aider les échanges, de vérifier qu’ils soient équitables.

D’autres ont pensé qu’il faudrait que soient mis en place des listes affichées dans les marchés, les magasins, ou envoyées au gens pour donner la valeur des choses à échanger.
D’autres pensent que c’est aux personnes qui font les échanges de se mettre d’accord et que s’ils sont d’accord, il n’y a pas besoin d’experts pour contrôler.

Certain-e-s pensent aussi que du coup même sans troquer les gens s’aideraient plus, se donneraient des coups de mains.

 

Beaucoup de choses peuvent s’échanger :

- de la nourriture

- des vêtements

- des objets

- des connaissances

- des services, de l’aide

- des loisirs

- des soins, des médicaments

- des lieux de vacances

- des spectacles.

 

Il faudrait qu’il y ait des carnets d’échanges pour savoir ce que l’ont peut échanger, quand on a réalisé un échange (car si jamais l’objet ne fonctionnait pas ou mal, il faudrait pour de nouveau l’échanger).

 

Il faudrait que les gens reçoivent avec leurs salaires ou à la place de leurs salaires des objets à échanger ou de quoi montrer qu’ils peuvent échanger (un carnet d’échanges, par exemple).

 

Plusieurs valeurs nous semblent nécessaires pour mettre en place une société sans argent :

- la confiance

- le respect des règles, des autres

- l’égalité entre les hommes et les femmes

- l’aide ou l’entraide entre les personnes

(On appelle ça la « solidarité »)

- l’envie de se contenter de moins qu’aujourd’hui

(On appelle ça la « décroissance »).

 

Quelques remarques :

- des gens aujourd’hui se sont remis au troc même dans les grandes villes et ça fonctionne bien : il y a par exemple les réseaux d’échanges de savoir.

- troquer est donc réalisable et on pourrait par exemple échanger de la nourriture, des choses que l’on sait faire contre des objets utiles à la vie, ou de loisirs

- tout troquer doit être difficile à réaliser, voire même impossible pour le moment car il faudrait beaucoup changer le comportement des humains

- faire que certaines choses soient complètement gratuites : aller chez le médecin, aller chez le pharmacien, le loyer, l’électricité, l’eau

- qu’au départ chaque personne ait par exemple un jardin, des objets à échanger,…

 

Il faudrait donc changer nos manières de vivre pour vivre dans un monde plus juste, avec plus d’égalités, sans riches, sans pauvres,…

 

Une solution peut être envisageable :
- mettre en place un système mixte : de l’argent et du troc.

 

Nous pensons aussi que dans un monde sans argent ou avec un système mixte, il y aurait plus d’écologie, plus de « nature » (chaque personne cultivant par exemple son terrain, élevant des animaux), moins de problèmes (chaque personne ayant à peu près les mêmes richesses que les autres, les mêmes possibilités d’échanger).

 

Certain-e-s pensent que ce serait retourner à notre « ancienne vie » et que beaucoup de choses disparaitraient et que ce serait un peu triste de ne plus pouvoir vivre comme maintenant.
D’autres pensent que ce serait mieux puisque on aurait encore la possibilité de vivre comme aujourd’hui, mais mieux.

 

En conclusion :

Nous avons essayé de creuser le sujet, et nous y sommes parvenus mais du coup, c’est encore plus compliqué…

 

La classe du cycle 3.

jeudi, 26 janvier 2012

Un monde sans argent : est-ce possible ?

C'est la question
à laquelle nous avons essayé
de répondre cette semaine.

La classe du cycle 3.

En cliquant ICI,
vous pouvez allez voir notre blog.

Le monde marcherait bien si on établissait des règles.

Quelques exemples :

la moitié d'une baguette vaudrait un yaourt

un pot de confiture vaudrait un paquet de pâtes

On échangerait aussi des services :
J'aide mon voisin à couper l'herbe de son jardin, il me donne en échange des légumes.

On ferait donc du troc, c'est à dire des échanges pour la vie de tous les jours.

Les personnes âgées qui ne peuvent plus être actives pourraient nous faire profiter de leurs expériences et de leurs connaissances.

Pour que ce ne soit pas la pagaille, il faudrait naturellement que chacun respecte les règles.

Emma, deuxième année du cycle 3.

 

S'il n'y avait plus d'argent sur terre la vie serait moins facile car l'argent rend plus simple les échanges.

Il n'y aurait plus autant de maisons, d'immeubles, de choses dans les magasins.

S'il n'y avait plus d'argent sur terre, il y aurait aussi moins de vol.

Malo, première année du cycle 3.

 

Si le monde marchait sans argent, on pourrait s'échanger des objets de la même famille.

Exemple :

Je veux un « lego city », je l'échange contre un autre « lego city ».

S'il n'y avait plus d'argent, il n'y aurait plus de banque, plus de pauvre et plus de riche : nous serions tous à égalité.

Il n'y aurait plus de crise à cause de l'argent car il y a souvent des crises d'argent (modification de Jean-Charles : des crises financières).

On ne parlerait plus d'argent aux informations.

Pour moi, l'argent n'est pas le plus important dans la vie comparé à la santé de tout le monde...

Léo, deuxième année du cycle 3.

 

S'il n'y avait plus d'argent, je trouve que ce ne serait pas tellement bien car cela nous ferait remonter au Moyen-Age à l'époque où il fallait échanger des choses entre elles.
Je préfère donc qu'il y ait de l'argent.

Marine, deuxième année du cycle 3.

 

Comment marcherait un monde sans argent et comment pourrait-on s'organiser ?
Voilà ce que j'en pense :

On pourrait avoir dans tous les magasins une machine qui fabriquerait des bons d'échanges en papier pour tout le monde, et ces bons auraient de la valeur et les gens pourraient acheter des choses avec.

Ces bons remplaceraient l'argent et on pourrait ainsi faire des échanges avec ce que l'on sait faire ou en donnant de son temps.

Mathilde, première année du cycle 3.

 

Si le monde fonctionnait sans argent, je prendrais les graines d'anciennes plantes, je les sèmerais et cela ferait des aliments pour se nourrir.
Je prendrais les anciennes maisons inoccupées pour y loger des personnes.

Je remettrais en route les anciens moulins et on irait y chercher notre farine pour faire notre pain.

Et puis je mettrais en place des échanges : si on a besoin de quelque chose et bien il faudra proposer autre chose à la place.

Mélanie, première année du cycle 3.

 

S'il n'y avait plus d'argent, on pourrait réactiver le troc, c'est à dire que l'on pourrait échanger des choses ayant à peu près la même valeur.

Exemples :
- un livre de deux cents pages contre deux livres de cent pages
- un livre de deux cents pages contre quatre livres de cinquante pages
Sauf, si les personnes qui font l'échange se mettent d'accord sur d'autres choses.

Mais peut-être que parfois ce ne serait pas suffisant et peut-être qu'il faudrait qu'il y ait quand même de l'argent, peut-être une fois par semaine...

Peut-être que le monde pourrait fonctionner sans argent mais je crois quand même qu'il y a des personnes qui ne pourraient pas s'en passer.

Martin, deuxième année du cycle 3.

 

S'il n'y avait plus d'argent, il faudrait s'échanger des objets contre de la nourriture mais un jour les marchands de nourriture risquent de posséder trop d'objets...
Peut-être qu'il faudrait que tout le monde produise sa nourriture.
Il faudrait aussi penser aux hôpitaux par exemple...

Noémie, première année du cycle 3.

 

Je pense que sans argent le monde serait mieux car tout le monde serait à égalité et tout le monde aurait de quoi se nourrir, se loger : il n'y aurait plus de gens qui ne peuvent pas se payer à manger, qui ne peuvent pas payer de loyer ou le gaz et l'électricité.
Il faudrait, par exemple, que tout le monde produise des objets (poteries, verres,...) qui pourraient s'échanger contre d'autres choses.

Ryan, deuxième année du cycle 3.

 

Pour que tout soit gratuit il faudrait forcément mettre en place un troc.
Presque tout pourrait être en bois car c'est une matière première facile : on pourrait construire en bois des maisons, et de nombreux objets (meubles, charrettes, vélos,...).

Les vêtements pourraient être en matières naturelles (laine, chanvre, lin) et fabriqués par des gens qui pourraient les échanger contre d'autres objets, d'autres matières.

Chacun pourrait cultiver une partie au moins de sa nourriture.

On se déplacerait plus souvent à pieds, en vélos, ou en transports en commun et du coup il y aurait moins de pollution.

Si quelqu'un t'aide à construire ta maison, en échanges, tu peux lui donner de temps pour l'aider à autre chose, tu peux lui laver ses vêtements, t'occuper de ses enfants, etc.

Leo, troisième année du cycle 3.

 

Dans un monde sans argent il faudrait s'inspirer des anciennes civilisations et donc produire juste ce dont nous avons besoin et faire des échanges : de la nourriture contre des objets, des objets contre des services.

Mais il faudrait surtout un gouvernement qui soit capable de gérer ces ressources et ces échanges.

Dalip, troisième année du cycle 3.

 

Dans un monde sans argent, on arrêterait de se battre pour en avoir beaucoup, en gagner encore plus...

On aurait plus de relations car on ferait des échanges, du troc.

Exemples :

Il y a une dame et un coiffeur.

La dame fabrique des chocolats et elle veut se faire couper les cheveux.

Elle propose au coiffeur des chocolats s'il lui coupe les cheveux.

Si le coiffeur est d'accord, il lui coupe ses cheveux en échange des chocolats.

Il y a un homme qui cultive un potager et un professeur de maths.
Le professeur de maths a besoin de légumes et l’homme besoin de cours de maths pour ses enfants, ils font un échange.

Sarah, deuxième année du cycle 3.

 

Je pense qu'un monde sans argent serait synonyme de moins de conflits politiques et de plus de confiances entre les hommes.
Ainsi, il n'y aurait plus de différence entre nous sur Terre et tous les humains seraient plus ou moins égaux.

Il n'y aurait plus de guerre par rapport à l'argent, et même certainement plus de guerre du tout.

On pourrait se payer en échanges de services, d'objets et peut-être même pas du tout...

En gros, ce serait un monde de paix et d'égalité.

Lula, troisième année du cycle 3.

 

Si nous devions vivre sans argent, il faudrait se tourner vers un monde de partages et d'échanges, il faudrait nous réorganiser :
partages et échanges des ressources naturelles, partages et échanges de l'agriculture, partages et échanges de l'énergie, partages et échanges des tâches à accomplir pour vivre...
Ce serait alors un monde d'échanges de productions plutôt qu'un monde d'échanges d'argent.
Farès, troisième année du cycle 3.

 

Vivre dans un monde sans argent ?
Alors, tout serait gratuit : la nourriture, la boisson, le logement, les jeux et les jouets...
Personne ne serait pauvre, tout le monde aurait ce qu'il souhaite et la vie serait certainement meilleure qu'aujourd'hui...
Est-ce réellement possible ?
Thomas, deuxième année du cycle 3.

S'il n'y avait pas d'argent, on pourrait s'échanger des choses.
Par exemple, je te donne une lumière et tu me donnes des bonbons.
Le problème serait de savoir d'où viendraient les objets à échanger ?
Réponse :

On pourrait utiliser des éléments naturels comme la pierre, l'herbe, la terre, le bois...
S'il n'y avait pas d'argent, on pourrait faire des choses ensemble ou en groupes comme par exemples, réparer les routes, planter des arbres,...
On aurait aussi besoin d'une police pour que tout le monde travaille.

On pourrait obtenir les choses les plus importantes pour vivre gratuitement et le reste serait échangé.

Les maires, le président décideraient de ce qui est important et de ce qui ne l'est pas.

Lucas, deuxième année du cycle 3.

 

Si l'argent n'existait pas, tout se passerait mieux car tout le monde serait à égalité : il n'y aurait plus de riches, il n'y aurait plus de pauvres et on pourrait vivre tranquillement en faisant des échanges.

En plus, on s'aiderait les uns les autres : un plombier aiderait un boucher à faire ses réparations de plomberie et le boucher lui donnerait en échange de la viande.

Les hommes se regrouperaient pour effectuer de grands travaux pour le bien de tout le monde.
On planterait et on récolterait des fruits, des légumes que l'on partagerait ensuite entre tout le monde.

On se regrouperait en communautés pour être plus efficaces.
Camille, première année du cycle 3.

 

Sans argent, pour payer on donnerait un objet mais un objet qui fait « valeur ».
Je veux acheter une casquette, je donne en échange un CD de musique.
Le marchand de casquettes acceptera ou pas cet échange ou alors proposera un autre échange.

Mais comme avec l'argent, il y a des risques : plus on a de beaux objets, plus on deviendra riche...

Il faudra bien se mettre d'accord et que les échanges soient vraiment équitables ou équivalents : si je veux un jouet, il vaudrait mieux donner un jouet en échange.

Yohni, troisième année du cycle 3.

 

Un monde sans argent, ce serait à la fois bien et pas bien.

Ce serait bien car plus personne n'aurait de raison de se battre pour avoir (plus) d'argent.

Ce ne serait pas bien car cela ferait disparaître les marchands, ils ne pourraient plus gagner leurs vies.

Ou alors, il faudrait inventer un autre moyen pour les payer...

Ce serait bien car on ne vendrait plus, on donnerait, on ferait des échanges : du troc.
C'est ce qui pourrait remplacer l'argent.

Je pense que cela pourrait marcher mais qu'il faudrait vraiment bien s'organiser et respecter les échanges.

Mélodie, troisième année du cycle 3.

 

Moi, je pense qu'un monde sans argent ce serait peut-être bien.

Moi, je pense que l'on pourrait s'organiser pour vivre sans argent : on échangerait des objets de même valeur, des aliments contre des aliments, des objets contre des objets, des plantes contre des plantes, etc.

Quelques exemples :
un magazine contre des feuilles de papier, avec ou sans carreaux.

Il faudrait vraiment prévoir en allant faire ses courses de quoi échanger... mais ça pourrait fonctionner.

Alicia, troisième année du cycle 3.

 

Pour pouvoir vivre sans argent, il faudrait que tout le monde se respecte et soit équitable.
Les gens pourraient échanger des services entre-eux.
Un maçon construirait pour une dame une maison et cette dame ferait chez lui le ménage, la cuisine.

On ferait aussi des économies : on se déplacerait moins en voitures, on marcherait plus, on échangerait nos maisons pour les vacances (une semaine au Canada contre une semaine en Tunisie,...).

On pourrait même se passer de télévision et aller voir de vrais spectacles dans des salles avec des chanteurs, des musiciens, etc.

Dans chaque ville, il y aurait un grand tableau avec tous les services et les échanges possibles et les numéros de téléphone des gens pour qu'ils se contactent et un autre tableau pour dire quels sont les échanges équitables.

Moi, dans ce monde, j'apprendrai plusieurs choses à des enfants en échange de jardinage, par exemple.

Francesca, troisième année du cycle 3.

 

Dans un monde sans argent, si j'avais besoin de pain et bien je pourrais l'échanger contre un kilo de farine ou contre une garde d'enfants ou quelque chose dans ce genre.

En gros, je pense que tout fonctionnerait en échangeant des services.
Je pense que ce serait à la fois bien et à la fois pas très bien.

Ce serait bien car cela ferait disparaître la pauvreté, et ce ne serait pas bien car, au bout d'un moment, il y en a toujours qui voudront arnaquer les autres, et avoir toujours plus de choses...

Amélie, deuxième année du cycle 3.

 

Je pense qu'un monde sans argent serait utile pour certains et pas pour d'autres...

Il y a des personnes qui ont gagné beaucoup d'argent à la loterie, sans rien faire et d'autres qui ont gagné beaucoup d'argent en travaillant dur.

Souvent, ils ne dépensent pas leur argent inutilement.

Mais ce serait vraiment bien pour ceux qui n'ont pas beaucoup d'argent ou qui n'en ont pas du tout.

Je pense quand même que l'on aurait du mal à s'organiser sans argent mais j'en quand même quelques idées :

Nous pourrions revenir au troc comme à l'époque où l'argent n'existait pas ou nous pourrions organiser un système d'échanges et mieux nous organiser.
Matteo, deuxième année du cycle 3.

 

Sans argent, on aurait un métier mais on ne gagnerait plus d'argent : il faudrait pour vivre faire des échanges.
Celui qui travaille dans une boulangerie échangerait son pain contre des légumes de celui qui en fait pousser et ça remplacerait l'argent.
Ce serait bien car il n'y aurait plus de différence entre les riches et les pauvres.

Manon, deuxième année du cycle 3.

 

Le monde pourrait fonctionner sans argent mais la vie serait peut-être plus dure.

Il faudrait se donner de la nourriture, des objets gratuitement même à quelqu'un qui n'a pas travaillé et qui ne peut pas échanger ces choses.

On pourrait échanger pour le plaisir mais surtout pour nos besoins essentiels.

Mais il faudrait vraiment s'organiser sinon ça ne fonctionnerait pas... Ce doit être possible, il faudrait juste une méthode pour échanger des choses qui vont ensemble : on ne peut pas se couvrir avec des tomates, et on ne peut pas non plus manger des peaux de chèvres...

Nicoline, deuxième année du cycle 3.

mardi, 08 mars 2011

Pourquoi une journée internationale de la femme ?

classe du cycle 3

 

Le 08 mars, presque partout dans le monde se fête la journée internationale de la femme.
Ce matin, Jean-Charles nous a demandé de réfléchir aux raisons qui font qu’il y a une journée internationale de la femme et ensuite nous avons eu une discussion sur ce sujet.

 

Voici ce que nous en avons dit :

 

C’est peut être parce que les femmes sont importantes car elles donnent la vie : ce sont elles qui sont enceintes et donnent naissance à des enfants ?
C’est vrai mais c’est surtout pour rappeler partaout dans le monde qu’elles ont les mêmes droits que les hommes ?

C’est peut être aussi pour se souvenir du jour où les femmes sont re-devenues indépendantes et qu’elles ont été traitées comme les hommes ?

C’est peut-être pour se souvenir du jour où les hommes ont autorisées les femmes à être comme eux ?

C’est peut-être un jour décidé au hasard pour penser aux femmes ?
C’est peut-être un homme qui a décidé de ce jour pour faire oublier que les autres jours les femmes sont moins considérées que les hommes ?

C’est peut-être qu’il s’est passé quelque chose de grave ou d’important un 08 mars et que l’on a gardé cette date pour s’en souvenir ?

 

En effet, souvent avant et parfois encore maintenant considérées comme n’étant pas égales aux hommes.

Les femmes sont vues ou étaient comme simplement bonnes à s’occuper des enfants, faire le ménage, la cuisine.
Les femmes sont ou étaient parfois considérées par les hommes comme des esclaces, presque moins importantes que des animaux.

Même de nos jours, en 201, en France il y a encore des femmes maltraitées,battues par des hommes et il y en a qui meurent.
Des associations s’occupent de défendre ses femmes.

Dans certains pays encore aujourd’hui, les femmes ne peuvent pas sortir librement, ne peuvent pas vivre comme les hommes, ne vont pas à l’école et n’ont pas le droit d’apprendre à lire, écrire.
Il y a même des hommes qui dans certains pays qui ont le droit de vie ou de mort sur leur femme !

Les femmes n’ont pas partout les mêmes droits que les hommes, même en France car par exemple, les femmes ont pu voter pour la première fois en 1945 !
Pendant longtemps, en France, elles ne pouvaient pas choisir leur mari, leurs études, leurs vies…

C’est vrai qu’il y a des améliorations mais les femmes n’ont pas toujours, même en 2011, les mêmes droits que les hommes.
Même parmi les enfants, il y a des inégalités entre les garçons et les filles :
Certains garçons n’aiment pas qu’une fille aille plus vite qu’eux à la course et peuvent même en pleurer de rage.
Certains se moquent de filles qui aiment le foot, le sport, bouger, jouer aux voitures, etc.
Certains se moquent de garçons qui aiment jouer à la poupée, à l’élastique, à la corde à sauter.
Il y a plein d’exemples comme ça même dans notre école !

 

Nous avons aussi remarqué que parfois les femmes si elles sont étrangères ont encore plus de difficultés à être considérées comme égales aux hommes.

Nous avons aussi remarqué que souvent des religions permettaient moins de choses aux femmes qu’aux hommes.

 

Donc fêter la journée internationale de la femme, c’est rappeler que les femmes et les hommes ont les mêmes droits mais que ce n’est pas partout ce qu’il se passe et qu’il faut encore que cela s’améliore et qu’enfin les femmes aient les mêmes droits que les hommes… tous les jours et pas seulement le 08 mars de chaque année.

 

toucher.jpg

 

dimanche, 06 mars 2011

Les humains : semblables, différents, les deux à la fois ?

Est-ce que nous sommes différents, semblables ?
 

Ci-dessous ce que nous pensons de cette question posée par nos correspondantEs du Lavandou (83)...

La classe du cycle 3.

Moi, je pense que ce qui fait que nous sommes tous les mêmes c'est que nous sommes tous des êtres humains, des homos sapiens sapiens et que donc nous sommes tous et toutes constitués de la même façon.

Mais, ce qui fait que nous sommes tous différents c'est que nous n'avons pas les mêmes goûts, les mêmes caractères et la même éducation.

Nous avons aussi un physique différent : certain-e-s sont grands, maigres, gros, les yeux bleus, verts, marron, gris, la peau noire, blanche, etc.

Pour moi, si nous étions tous semblables, les mêmes et bien ce ne serait pas très bien : je penserais les mêmes choses que ma voisine, je ferais les mêmes choses qu'elle, nous aurions toutes et tous les mêmes goûts, les mêmes idées, la même vie.
Ce serait un monde dans lequel je n'aimerais pas vivre.
Channèze, troisième année du cycle 3.

Nous sommes tous pareils car nous sommes tous nés sur la même Terre, de la même façon et que nous appartenons tous à la même espèce : l'espèce humaine.
Nous avons tous la même manière de naître et de grandir : du bébé à l'adulte.

Nous sommes aussi à la fais pareils mais à la fois tous différents car nous n'avons pas les mêmes goûts, les mêmes habitudes, les mêmes idées, la même éducation et même si nous pouvons nous ressembler beaucoup chacun-e de nous est unique.

Un monde dans lequel tout le monde serait identique serait un monde ennuyeux car tout le monde ferait la même chose, aurait les mêmes envies.
Moi, je n'aimerais pas vivre dans un monde comme ça car j'aime bien découvrir de nouvelles choses...
Martin, première année du cycle 3.

Nous sommes tous faits de la même manière : un corps, des bras, des jambes, des doigts, une tête,... et c'est normal puisque nous sommes tous des êtres humains.

Mais nous sommes tous différents car, par exemple, nos empreintes digitales sont uniques.

Nous sommes tous différents car nous ne vivons pas tous de la même manière.

Si tout le monde était semblable, ce ne serait pas un monde agréable.
Léo P, première année du cycle 3.

Nous sommes tous les mêmes car nous sommes tous nés dans le ventre d'une mère, nous avons tous passé par différents stades : bébé, enfant, adolescent, adulte.
Nous sommes tous formés de la même manière.
Nous sommes tous des êtres humains.

Mais nous sommes tous différents et on le sait aujourd'hui car chacun-e de nous a une ADN différente des autres, des empreintes digitales différentes,...

Et puis nous avons tous une apparence différente (même s'il y a des similitudes, des ressemblances), des goûts différents, des idées différentes.

Un monde où tout le monde serait identique serait un monde ennuyeux, sans surprise.
On n'aurait qu'à regarder l'autre pour savoir ce qui va se passer, ce que l'on pense, et ce dont on a envie ... On se verrait comme dans un miroir : ce serait terrible !

Téo, troisième année du cycle 3.

Heureusement que nous sommes tous différents car sinon nous serions tous les mêmes et ce ne serait pas amusant...

Nous aurions tous les mêmes pensées, nous ferions tous les mêmes choses, et nous nous embêterions : Moi je n'aimerais pas vivre dans un tel monde.
Emma, première année du cycle 3.

Pour que nous soyons tous pareils, il faudrait que nous ayons toutes et tous le même physique, le même caractère, les mêmes goûts, les mêmes envies... ce qui n'est absolument pas le cas : nous sommes tous différents, même si parfois il y a des ressemblances.

Si nous étions tous pareils, il n'y aurait pas ou peu de choix, de diversités.
Yohni, deuxième année du cycle 3.

Si je prends un exemple : Yohni et moi.
Nous sommes tous les deux en cm 1 mais nous ne sommes pas pareils : nous ne travaillons pas de la même manière, nous ne nous ressemblons pas mais nous avons les mêmes droits.

Nous sommes tous comme ça : à la fois différents et à la fois pareils.
Nous sommes tous des humains, avec le pouvoir de grandir, de vivre mais nous n'y arrivons pas tous de la même façon.

Nous n'avons pas tous la même chance dans la vie, nous ne vivons pas tous de la même manière, aux mêmes endroits,...

Ce ne serait pas amusant de vivre dans un monde où tous les humains seraient pareils : il n'y aurait rien à découvrir, connaître, les voyages ne seraient pas intéressants, il n'y aurait pas de cultures différentes, plus personne ne ferait des choses pour elle même...
Leo DM, deuxième année du cycle 3.

Nous avons (presque) tous deux bras, deux jambes, une tête, un corps,... Nous sommes tous formés de la même manière puisque nous appartenons à l'espèce humaine.
Ce qui nous différencie ce sont nos cheveux, nos yeux, notre peau, nos goûts, nos origines,...

Moi, je ne voudrais surtout pas vivre dans un monde où tout le monde serait pareil car tout serait pareil dans nos vies, plus de nouveauté, plus de découverte.
Lucas, première année du cycle 3.

Nous sommes tous les mêmes puisque nous appartenons tous à la même famille : les humains.
Ce qui nous différencie c'est notre ADN qui fait que nous n'avons pas les mêmes cheveux, les mêmes yeux, les mêmes tailles, les mêmes couleurs de peau et qui fait que nous sommes donc aussi tous uniques !

Si tout le monde était pareil, il suffirait de se regarder soi même pour savoir ce que l'autre pense.
On resterait enfermé chez soi, on ne se parlerait plus, on ne ferait plus connaissance car il n'y aurait rien à découvrir chez l'autre, on le saurait déjà, il n'y aurait plus aucune surprise...
Moi, je ne voudrais pas vivre dans un monde comme celui-ci ennuyeux, triste, déprimant.
Victor, troisième année du cycle 3.

Nous sommes tous des êtres humains, fabriqués de la même façon mais avec des différences comme la taille, la couleur de peau, les pensées, les goûts, le mode de vie, la morale, la culture, l'éducation...

Vivre dans un monde où tout le monde serait identique serait totalement inintéressant, ennuyeux et je pense qu'à la fin nous ne serions plus des hommes, nous perdrions petit à petit notre intelligence.
Moi, je n'aimerais pas vivre dans un monde de ce genre.

Olivia, troisième année du cycle 3;

Oui, même si nous sommes des humains nous sommes tous différents car nous n'avons pas les mêmes religions, les mêmes connaissances, les mêmes origines, les mêmes habitudes, les mêmes façons de vivre...

Moi, je pense que c'est bien ainsi car le monde n'est pas ennuyeux, il y a plein de choses à faire, à découvrir.
Fares, deuxième année du cycle 3.

Je ne voudrais pas faire partie d'un monde où tout le monde serait pareil car on pourrait même tous s'appeler de la même façon puisque nous ferions tous la même chose, nous penserions tous pareil et nous serions les mêmes...
Moi, je préfère vivre dans un monde où tout le monde est différent.

Manon, première année du cycle 3.

Ce qui fait que nous sommes tous les mêmes c'est que nous sommes tous nés sur la même planète, et que nous sommes tous des humains, nés et ayant grandi de la même façon...

Il y a quelque chose que nous avons tous en commun... Combien y-a-t-il d'espèces d'hommes sur Terre ?!... Une seule : l'humain, l'homo sapiens sapiens, nous donc et cela que l'on soit européen, africain, asiatique, américain,...

Ce qui fait que nous sommes tous différents, c'est que nous sommes tous aussi uniques !
Notre ADN est unique, nos empreintes digitales aussi.

Ce qui nous différencie aussi ce sont notre physique, notre éducation, notre caractère,...
Si nous devions vivre dans un monde où tout le monde serait pareil, ce serait horrible !!!

Moi, je ne voudrais absolument pas y vivre car j'aime découvrir les autres, ce qu'ils pensent, ce qu'ils font...
Maureen, troisième année du cycle 3.

Nous sommes tous de la même espèce, l'espèce humaine et même s'il y a des différences de tailles, de couleurs, de caractères, etc. nous sommes tous des humains.
Nous sommes donc tous pareils et tous différents et heureusement car sinon le monde serait sans surprise, sans découverte, sans joie...
Marine, première année du cycle 3.

Ce qui fait que nous sommes tous différents c'est, par exemple, nos origines : nous pouvons être nés riches ou pauvres.
C'est aussi notre éducation, notre religion, notre caractère, notre couleur de peau, ...

Dans un monde où nous serions tous pareils, nous ferions tous les mêmes choses, sans réfléchir, comme des machines mais d'un autre côté il n'y aurait pas de malheur...
Moi comme j'ai eu des malheurs, je voudrais bien y vivre même s'il y en a qui n'aimerait pas y vivre.
Dalip, deuxième année du cycle 3.

Nous avons toutes et tous des points en commun mais en même temps, nous sommes toutes et tous différents : nous n’avons pas les mêmes envies, les mêmes goûts,…
Un monde où tout le monde serait pareil serait « sans couleur », sans vie, alors qu’aujourd’hui ce qui est bien c’est que le monde est « coloré », plein de vie…
Moi, je n’aimerais pas vivre dans un monde immobile, sans changement : ce serait trop triste !
Amélie, deuxième année du cycle 3.

Nous venons toutes et tous de la même planète, nous sommes des humains donc toutes et tous nous sommes semblables mais nous sommes aussi différents : chacun a un ADN personnel, des goûts personnels.
Nous ne parlons pas toutes et tous la même langue, nous n’avons pas toutes et tous la même écriture, la même couleur de peau, la même culture, le même caractère…

Si nous étions toutes et tous identiques nous serions comme des robots, nous ferions toutes et tous les mêmes choses, en pensant la même chose, en vivant les mêmes choses…
Moi, je n’aimerais pas être obligée de faire comme tout le monde !
Noémie, troisième année du cycle 3.

Si nous étions tous les mêmes, nous n’aurions pas besoin des autres puisque ils auraient comme nous les mêmes goûts, les mêmes pensées, les mêmes idées, le même corps,…

Nous avons des points communs comme nos besoins : manger, boire, dormir,…

Nous avons aussi des différences : langues, couleurs de peau, écriture,…

C’est tout ce mélange qui est bien alors que si tout le monde était pareil, on aurait tous une seule même pensée.

Moi, je n’aimerais pas que tout le monde fasse comme moi, par exemple :
J’ai envie d’aller en Chine (les autres aussi), je pars en Chine (les autres aussi)…

Alicia, deuxième année du cycle 3.

Que l’on soit chinois, irlandais, mexicaine, guadeloupéenne, pakistanais,… quand on regarde à l’intérieur de nous, les êtres humains, on y voit toujours la même chose (sauf naturellement si on a eu une opération chirurgicale ou une malformation).

Nous avons donc tous un point commun, c’est être des humains, venant toutes et tous de la même planète : la Terre.

Nous pouvons aimer ou pas les mêmes choses, avoir ou pas les mêmes goûts, avoir ou pas la même couleur de peau, la même langue, la même origine mais nous sommes toutes et tous égaux.
Les racistes pensent qu’il y a plusieurs races sur Terre et que seules certaines races sont évoluées mais ils se trompent il n’y a sur Terre aujourd’hui qu’une seule espèce humaine : les hommes.

Chaque être humain ensuite est unique : on a tous notre ADN, nos empreintes digitales, notre vie,…

On est donc toutes et tous à la fois semblables et différents et c’est tant mieux ainsi.

Je ne voudrais pas vivre dans un monde où il serait inutile de s’intéresser à un voisin, un ami puisqu’il suffirait de se regarder pour tout connaître des autres.

Pauline, troisième année du cycle 3.

Nous avons tous des points communs comme dans certaines régions, la même couleur de peau, la même langue mais ce n’est pas obligé : on peut aussi être différents.

Parfois aussi on devrait avoir des points communs mais on a eu des problèmes à la naissance ou avant la naissance aux yeux, au cerveau,… et du coup on est aussi différents.

Mais nous sommes aussi tous des humains, de la même espèce.

Si nous étions tous pareils, notre monde serait bien différent : on ne pourrait plus tomber amoureux, on ne pourrait plus avoir d’ami-e, on serait seul-e et ce serait triste.

Mélodie, deuxième année du cycle 3.

Nous sommes toutes et tous les mêmes parce qu’il n’existe qu’une seule espèce d’humains sur la Terre, c’est l’homme.

Nous sommes toutes et tous faits de la même façon : une tête, un corps, des membres,… sauf si nous sommes handicapés.

Nous avons, en général, toutes et tous un père, une mère, une famille, des amis,…

Nous devrions avoir toutes et tous les mêmes droits, les mêmes devoirs.

Nous avons toutes et tous un but : vivre.

Mais nous sommes aussi toutes et tous différents car chaque personne est unique !
Il ne peut y avoir deux personnes sur Terre exactement comme moi, comme toi ou comme vous… sauf peut-être les clones, mais ils ont été créés scientifiquement et artificiellement et je crois que ce n’est pas autorisé sur les humains.

Un monde ou chacun serait la copie de l’autre serait terrible : on ne penserait plus qu’à soi même.
Personne ne se regarderait, il suffirait de se regarder soi même donc on n’aurait plus d’amis, de copains, de relations,…

Marie, troisième année du cycle 3.

Quand on pense à l’être humain alors nous sommes toutes et tous les mêmes : une tête, un nez, deux yeux, une bouche, un cerveau, un cœur, etc. et le droit de vivre !

Si l’on mettait un pygmée de 1,20 m de haut et un islandais de 1,90 m de haut dans un laboratoire pour les analyser, on verrait bien qu’ils sont constitués exactement de la même façon.

Nous sommes aussi bien différents car chacun-e de nous est unique, a ses goûts, ses envies, ses rêves personnels.

En revanche, le pygmée et l’islandais ne vivent pas au même endroit donc ils ne parlent pas la même langue, ne vivent pas de la même façon, n’ont pas les mêmes goûts, etc.

Mais nous devrions aussi être tous égaux et respectés de la même manière.
Les racistes ont inventé l’idée qu’il y avait plusieurs espèces humaines, certaines mieux que d’autres mais c’est faux, il n’y a qu’une seule espèce humaine : l’homme.

Il y a donc trois façons de répondre à cette question :
- nous sommes semblables
- nous sommes différents
- nous sommes à la fois semblables et différents

Un monde ou tous les humains seraient les mêmes avec les mêmes goûts, les mêmes envies, les mêmes habitudes,… serait un monde inintéressant, qui n’en vaudrait pas la peine…
Moi, j’aime découvrir d’autres personnes et c’est ce qui est intéressant dans notre monde.

Josefine, troisième année du cycle 3.

 

mercredi, 19 janvier 2011

Pourquoi et comment devient-on clochard ?

Une discussion dans notre classe,
le cycle 3,
classe de Jean-Charles Huver.

Un clochard est une personne qui n’a plus d’abri (maison, appartement,…), qui a peu ou pas d’argent, qui n’a pas ou très peu de quoi se nourrir.
Il vit donc dans la rue.

Un clochard peut mendier, c'est-à-dire demander de l’argent, de la nourriture.

Certains clochards jouent de la musique pour gagner un peu d’argent.
Un clochard est donc un SDF : une personne Sans Domicile Fixe : c’est un sans-abri, un pauvre, un malheureux.
Avant, on les appelait des vagabonds, des va-nus pieds.

 

A mon avis, on peut devenir clochard quand on perd son travail, que l’on se retrouve au chômage et que l’on n’arrive pas à en retrouver. Pendant ce temps, il faut continuer à vivre, se loger, se nourrir…
On peut aussi devenir clochard si on n’a pas fait d’études et si on ne trouve pas un travail.

On peut aussi naître d’une famille de clochards…

Devenir clochard, ce n’est normalement pas de la faute du clochard.

 

Moi, je trouve que cela doit être plutôt dur de ne rien avoir dans la vie.

Heureusement, il y a des associations comme la Croix Rouge, la Banque Alimentaire qui les aident en donnant des vêtements, de la nourriture, et parfois en les aidant à (re)trouver du travail.

C’est triste et il faut les aider, surtout en hiver.
On peut participer à des collectes et prendre dans nos placards de la nourriture, des vêtements pour un peu de bonheur…

 

Joséfine, troisième année du cycle 3.

 

Un SDF, une personne Sans Domicile Fixe (un clochard) est quelqu’un qui n’a pas assez d’argent pour se payer un loyer ou de la nourriture, même si il a du travail (il ne gagne pas assez).

Il y a des associations qui s’occupent, qui accueillent les SDF pour la nuit, pour se nourrir,etc.

 

Certains SDF viennent au monde dans des familles de SDF et dans ce cas, il y a de fortes chances qu’ils restent SDF toute la vie.

Certains SDF le deviennent après avoir été rejetés par leurs familles, leurs amis.

Certains SDF le deviennent après avoir perdu leur travail, sans en retrouver un autre.

Certaines personnes deviennent SDF à cause des jeux d’argent : elles jouent, elles perdent, elles rejouent, elles perdent, etc. et à la fin, elles n’ont plus d’argent mais doivent en rembourser beaucoup…

 

Nous pensons que souvent ce n’est pas de leur faute si des personnes deviennent des SDF car elles ne sont pas toutes fainéantes ou joueuses !!!

Nous pensons qu’il faut les aider et que c’est vraiment de la part des associations un geste très solidaire…

 

Farès, deuxième année du cycle 3 et Marie, troisième année du cycle 3.

 

Un clochard est un homme ou une femme qui se retrouve seul-e, dans la rue, sans abri, sans argent et sans travail.
On dit plutôt maintenant un SDF.

 

Il se retrouve ainsi car il a perdu son travail, a été rejeté par les autres et ne s’en sort pas.

 

Je pense que cela peut arriver à tout le monde et que cela doit être terrible de se retrouver comme cela dans la rue, seul, sans rien.

 

Yohni, deuxième année du cycle 3.

 

Un SDF peut être aussi bien un homme, qu’une femme ou même qu’un enfant.

C’est une personne sans abri qui bien souvent a raté sa vie.

Il est seul, et a parfois été abandonné par sa famille, ses amis.
Il ne peut plus se nourrir correctement, n’a pas ou très peu de vêtements de rechanges, et il est donc parfois sale et vit souvent dans des endroits qui manquent d’hygiène.

Il a ou pas du travail mais quand il en a, ce travail n’est pas assez bien payé pour qu’il puisse trouver un logement, se nourrir correctement.

 

On peut devenir SDF quand on se retrouve sans travail, sans famille, sans ami.
On peut devenir SDF si on a trop dépensé et qu’à force on se retrouve sans argent.

On peut devenir SDF par fainéantise et se retrouver dans la rue.
On peut devenir SDF parce qu’à un moment ça nous convient.

On peut devenir SDF en ratant sa vie, en n’ayant pas de diplôme ou de qualification.

On peut devenir SDF quand on se retrouve sans aide.

 

Nous pensons que cela peut arriver à tout le monde et ça nous met mal à l’aise.

Il faudrait que tout le monde fasse de son mieux pour les aider.

Nous ne pouvons pas beaucoup les aider mais un sourire peut faire plaisir…

 

Sarah et Matteo, première année du cycle 3, Olivia, troisième année du cycle 3.

 

Un clochard est une personne qui vit dans la rue, qui est pauvre, et qui souvent a des vêtements sales, déchirés.

C’est une personne qui n’a pas ou n’a plus de travail et donc sans travail, pas d’argent et sans argent, pas de logement, pas de vêtements à se mettre, pas de nourriture…

C’est une personne qui n’a ni famille, ni ami pour l’aider.

Certains meurent de faim, ce n’est pas juste.

 

Noémie, troisième année du cycle 3.

 

Un clochard est une personne qui vit dans la rue et qui n’a pas (ou presque pas) d’argent.
On dit aussi une personne Sans Domicile Fixe (SDF) car le mot clochard est de moins en moins utilisé.

On utilise (ou on utilisait) aussi : mendiant, quémandeur, va-nu-pieds, misérable, pauvre, rejeté, seul, isolé, désavantagé, malheureux, …

Il existe des associations qui mettent à disposition des SDF des maisons pour la nuit (des foyers).

Il existe aussi des SDF qui ont un travail mais qui vivent dans la rue parce qu’ils ne sont pas assez payés pour avoir une maison et-ou se nourrir correctement.

Souvent aussi, les SFDF ont honte de leur situation et ils n’osent pas en parler, demander de l’aide.
Heureusement des associations comme la « Banque Alimentaire » ou la « Croix Rouge » sont là pour les aider.

 

Parfois, ils sont devenus clochards parce qu’ils ont perdu leur travail et qu’ils n’en retrouvent pas alors ils continuent à faire comme s’ils gagnaient encore leur vie, mais à un moment, ils n’ont plus rien pour payer le loyer, la nourriture et ils se retrouvent dehors, sans rien…

Bien travailler à l’école aussi est important pour ne pas se retrouver dans cette situation parce que les parton-ne-s voudront plus de nous si nous avons réussi des concours, des examens, si nous avons des qualifications…

 

Je pense que c’est bien que nous en parlions parce que cela peut arriver à tout le monde et c’est bien aussi de se rendre compte que ce ne doit pas facile d’être un clochard et que rien qu’en donnant une pièce, on peut redonner un moment le sourire à l’un d’eux…

 

Pauline, troisième année du cycle 3.

  

Un clochard c’est une personne qui est en difficulté : elle vit dans la rue, sans rien… et dort souvent dans des cartons.

On l’appelle aussi un SDF, Sans Domicile Fixe.

 Souvent, ils ont été ou sont rejetés par leurs familles, ils ont perdu ou n’ont jamais eu de travail, de maison ou encore dès la naissance, ils étaient pauvres.

Nous trouvons que les associations ont raison d’aider les pauvres et nous ne nous sentons pas bien quand nous passons à côté d’une personne aussi pauvre : ça nous rend triste, ça nous fait de la peine.

 

Cléa, première année du cycle 3, Léo, deuxième année du cycle 3.

 

Une personne sans argent, sans maison, qui vit dans la rue est un clochard.

 

Parfois, elle est devenue clocharde en jouant trop aux cartes (comme le poker) et en jouant de l’argent… et en le perdant…
A force de perdre de l’argent, elle n’en a plus.

Elle peut aussi devenir clochard en étant longtemps au chômage.

 

Je pense que c’est très triste pour eux.

 

Emma, première année du cycle 3.

 

Un clochard, c’est une personne qui n’a plus de quoi vivre et qui donc vit dans la rue.

Parfois, elle a encore une maison, mais n’a plus d’argent, plus de nourriture, d’eau potable, d’électricité alors c’est difficile de vivre.

 

On devient clochard pour plusieurs raisons :

L’entreprise dans laquelle on travaillait peut fermer et on se retrouve sans travail, avec plus assez d’argent pour payer sa maison et on finit par se faire expulser et on se retrouve dehors… ou bien on ne gagne pas assez d’argent alors on emprunte à la banque, à des amis, et on n’a plus assez pour rembourser… ou bien notre famille, nos amis refusent de nous aider quand nous avons des problèmes d’argent.

 

Je pense que cela doit être difficile de vivre dehors, sous la pluie, la neige, la grêle, dans le froid, dans la chaleur… sans une bonne alimentation, en étant sale…

Certains SDF ont aussi des familles, des animaux…

Heureusement qu’il y a des associations comme les Restos du Cœur, la Banque Alimentaire, la Croix Rouge, qui aide ces personnes en difficultés.

 

Maureen, troisième année du cycle 3.

Les clochards sont des personnes qui sont pauvres et malheureuses.
Les clochards ont peu de vêtements, souvent déchirés et ils demandent de l'argent dans les rues.
Ils vivent souvent dans la solitude.
A cause du manque d'argent, ils ne peuvent pas se nourrir correctement.

Ils sont devenus clochards car ils ont peut-être été rejetés par leurs familles et qu'ils se sont retrouvés sans travail, sans maison...
Ils sont peut-être aussi nés pauvres.

Ce ne doit pas facile d'être un clochard surtout en hiver, à cause du froid... certains en meurent.
Vivre dehors sans vêtements chauds, sans nourriture, c'est dangereux.

Dalip et Alicia, deuxième année du cycle.

Un clochard n'a pas de maison et il vit dehors, s'abritant dans des cartons.
C'est une personne en difficulté (sans argent, sans pouvoir bien se nourrir).

Des gens deviennent clochards en ayant par exemple des retards de loyer, de factures d'eau, d'électricité et des dettes à rembourser, en ayant perdu leur travail...

Ils sont peut-être devenus clochards en ayant été rejetés par leurs familles et se sont retrouvés, abandonnés, sans maison, sans appartement, sans argent...

Ce n'est pas normal que des personnes deviennent clochards et qu'en hiver elles puissent mourrir de froid.
Cela nous fait de la peine...

Martin, Marine, deuxième année du cycle 3,
Channèze, troisième année du cycle 3.

 

 

Le destin : qu'est-ce que c'est, y crois-tu, pourquoi ?

Une discussion dans notre classe,

le cycle 3,
classe de Jean-Charles :

 

Certaines personnes pensent que leur vie est écrite quelque part et qu’on ne peut rien faire pour la changer.
Par exemple, quand on passe sous une échelle, on pense qu’il va nous arriver un malheur…
Les gens qui croient à l’horoscope pensent aussi qu’ils ne sont pas maîtres de leur destin et que quelque chose les dirige.
Je ne crois pas trop au destin car je pense qu’il n’y a que moi qui puisse me diriger… sauf quand mes parents ou quelqu’un d’autre me dit : « Va ranger ta chambre ! » ou « Ne fais pas ça » ou quand il faut suivre des règles strictes mais je sais aussi qu’il ne faut pas faire n’importe quoi.

Je pense que si on veut faire quelque chose, on va tout faire pour y arriver même si cela contredit l’horoscope ou ce que le destin aurait dit.

Parfois, quand on lit l’horoscope, on est influencé par ce qu’il dit et ça finit par arriver pour de bon parce qu’on est nerveux à force d’y penser.
Si on pense que toute notre vie est décidée à l’avance, alors il n’y a plus qu’à rester assis et attendre que ce qui doit nous arriver arrive !

Même ceux qui croient en Dieu sont libres de leur destin car si Dieu dirigeait tout, il n’y aurait que des gens honnêtes sur Terre alors qu’il existe des voleurs, des criminels,…

Les humains sont tous libres de choisir leur vie, s’ils vont être honnêtes, malhonnêtes.
Pauline, troisième année du cycle 3.

 

Le destin, c’est ce qu’il va arriver à quelqu’un.
C’est comme « écrit quelque part » et ça rejoint l’horoscope.
Un exemple :

Je tombe et si je crois au destin, je me dis que c’était prévu, que cela devait m’arriver…

Certains croient plutôt au hasard alors que d’autres croient plutôt au destin et que d’autres encore croient parfois au deux.
Un autre exemple :
Si des parents ont un fils brillant à l’école, ils peuvent dire « mon fils est brillant, il va avoir une bonne destinée ».

Moi, je crois que parfois cela a été prévu et que parfois c’est le hasard parce que je pense que nous pouvons « organiser » ce qui va arriver.
En tous les cas, c’est compliqué…
Josefine, troisième année du cycle 3.

 

Les gens qui croient au destin pensent que ce qui arrive est écrit, que c’est leur est destiné.
Ils croient souvent en une religion dans laquelle dieu contrôle le destin des hommes.

Certaines personnes ont parfois peur du destin et en deviennent même superstitieux.
Moi, je pense que ce qui nous arrive dans la vie, de bien ou de mal, c’est le hasard.

Olivia, troisième année du cycle 3.

 

Le destin, c’est ce qui dans notre vie, nous est destiné et cela peut être de la chance ou du malheur, mais personne ne sait quand cela va lui arriver.
Le destin est prédit, écrit par les dieux ou les parents.

Un exemple :

Emerick rencontre Nadine, ils discutent et traversent une route… Malheureusement, Emerick se fait écraser… Des gens vont dire que c’était prévu ce jour-là à cette heure-là, c’est ça le destin pour eux.

Moi, je n’y crois pas parce que je ne crois pas aux dieux et comme ce sont les dieux qui prédisent le destin, je n’y crois pas.
Martin, première année du cycle 3.

 

Le destin, c’est l’ensemble des évènements qui composent notre vie et contre lesquels on ne peut rien faire.
Le destin, c’est aussi le hasard.

Je crois au destin, au hasard mais je ne crois pas aux gens qui me disent ce qu’il va m’arriver.
En effet, j’y crois car tous les matins quand je me lève, je ne sais pas ce qu’il va m’arriver…
Amélie, première année du cycle 3.

 

Le destin, c’est une puissance supérieure qui semble prévoir le cours des évènements, les diriger vers une certaine fin…
C’est l’ensemble des évènements de la vie des humains.
Ma définition :
On n’a pas le choix, quelqu’un ou quelque chose décide à notre place.

Je pense que parfois ce n’est pas le destin qui fait les choses.
Exemple :

Quand il fait froid, si on sort sans être couvert, c’est sûr que l’on va attraper froid mais si on se couvre, on ne sera pas malade…

Parfois, je pense que c’est le destin qui fait les choses.
Exemple :

Si on joue à la loterie et que l’on gagne, c’est le destin, une chance : on ne peut pas choisir, décider.

Donc, moi je suis entre les deux : parfois je pense que le destin décide de notre vie parfois non.
Maureen, troisième année du cycle 3.

 

Moi, je ne crois pas au destin, je pense qu’il est impossible que mon destin (mon avenir) soit déjà écrit.

Le destin, c’est l’avenir mais tout écrit, tout prévu…
Si tu rates le bus, c’est normal surtout si tu as parlé à la sortie de la classe… Si tu ne l’avais pas fait, tu ne l’aurais pas raté !

Marie, troisième année du cycle 3.

 

Le destin : c'est pour les personnes qui pensent qu'un Dieu a décidé de leurs vies.
Mais, moi je dis que c'est moi qui commande ma vie.
Des machines et des hommes ont conquis le ciel et l'univers et personne n'a trouvé quelque chose : donc les dieux n'existent pas et le destin non plus.
Matteo, première année du cycle 3.

Le destin, c'est une force mystérieuse qui a le pouvoir de décider de notre vie, c'est ce qui va nous arriver de bien ou de mal même sans le vouloir.
Je crois au destin parce que dans le Coran, on dit "Mektoub, c'est écrit" : c'est le sort qui nous est réservé dès notre naissance pour toute notre vie, elle est déjà tracée.
Pour moi, le destin, c'est donc ce qui va m'arriver dans ma vie quand je m'y attends le moins et je crois que chacun a son destin.
Fares, deuxième année du cycle 3.

Le destin, c’est quelque chose qui est déjà décidé et on ne peut pas le changer.
Moi, je n’y crois pas.

Exemple :

Si j’arrive deuxième à une course, et bien ce n’était pas mon destin… Je pouvais changer ce résultat en allant plus vite !
Lucas, première année du cycle 3.

 

Le destin, c’est l’histoire de ta vie, elle est déjà écrite.

Tu nais et tu seras un chanteur ou tu seras alcoolique, clochard, tu auras un accident d’avion,…
Tout ça c’est le destin.
Pour moi, il y a aussi l’horoscope qui fait partie du destin :
les gens qui croient à l’horoscope, croient au destin et ils sont comme hypnotisés par ce qui est prédit par l’horoscope :
Les gémeaux seront aujourd’hui peu en forme et hop, des gémeaux tombent malades !

Moi je ne crois pas que mon avenir soit déjà écrit, la vie me réservera des surprises mais ce n’est pas le destin qui en sera responsable.
Je pense que ceux qui ont inventé l’idée de destin sont très « forts » !
Victor, troisième année du cycle 3.

 

Le destin c’est comme l’avenir avec une différence : le destin c’est pour une personne alors que l’avenir c’est pour tout le monde.
Moi, je crois au destin car ça aide à croire en nous.

Moi je crois que mon destin ce sera d’être footballeur et je vais faire tout ce qui est en moi pour y arriver…
Thomas, première année du cycle 3.

 

Le destin, c’est ce qui va arriver à une personne : c’est son avenir, son futur.

Je pense que mon futur est déjà écrit comme la date de ma mort, celle de mon mariage, celle de la naissance de mon enfant,…

Quand il y a des accidents, certains s’en sortent et d’autres pas, c’était le destin de chacun…

Noémie, troisième année du cycle 3.

 

Le destin c’est ce qui va t’arriver plus tard dans ta vie.
Parfois, aux fêtes foraines, il y a des voyantes : elles servent à décrire ton destin.

Moi, je n’y crois pas car je pense que cela ne sert à rien mais je pense que celles et ceux qui y croient doivent continuer à y croire.
Mélodie, deuxième année du cycle 3.

 

Le destin, c’est l’ensemble des évènements de la vie qui sont déjà écrits et que l’on ne peut pas changer.
Moi, j’y crois car je pense que tout ce qui nous arrive dans la vie, ça n’est pas le hasard.
Emma, première année du cycle 3.

 

Pour moi, le destin ou la destinée d’une personne c’est un peu son avenir et il peut réserver des surprises.
Le destin est écrit dans chaque personne.

Je pense que le destin existe et j’y crois car je pense que Dieu nous a fait, qu’il a écrit notre vie du début à la fin.

Parfois, malgré tout, il y a des choses qui arrivent et qui ne sont pas prévues.

Channeze, troisième année du cycle 3.

 

Le destin, c’est ce qui va t’arriver plus tard, on peut donc dire que c’est ton futur.

Il y a des gens qui y croient et d’autres qui n’y croient pas.

J’y crois car c’est pour moi et j’espère bien qu’il va m’arriver ce que je crois…

Alicia, deuxième année du cycle 3.

 

Le destin, c’est quelque chose qui est écrit dans de nombreuses croyances et qui décide de la vie des humains.

Pour moi, croire au destin, c’est croire en l’avenir.
Manon, première année du cycle 3.

 

Le destin, c’est ce que la vie nous réserve mais qui pour les religions est écrit par un dieu ou des dieux.

C'est-à-dire que les hommes n’ont pas de choix, pas de liberté.

Je trouve que c’est terrible de penser que l’on commande notre vie.

Yohni, deuxième année du cycle 3.

 

Le destin c’est quand on croit que ce qui va nous arriver demain est déjà prédit.

Il y a des gens qui n’y croient pas et qui pensent que ce qui nous arrivé c’est le hasard, un accident.

Trop croire au destin, c’est grave car on ne fait plus rien et on a peur de tout.
Marine, première année du cycle 3.

 

Certains pensent que leur vie est marquée à l’avance sur un « livre » et d’autres pensent que l’on a toujours le choix.
Moi je pense que mon destin sera de travailler dans un club hippique.
J’y crois car j’adore les chevaux et j’ai choisi de m’occuper d’eux.

Sarah, première année du cycle 3.

 

Le destin c’est l’ensemble des évènements de ma vie.
Moi j’y crois, c’est écrit à l’avance et je pense que c’est Dieu qui l’a fait.
Dalip, deuxième année du cycle 3.

 

Dans le dictionnaire je peux lire : ensemble des faits successifs qui affectent la vie de chaque individu ou l’existence de chaque objet.

C’est le destin des choses humaines de n’avoir qu’une durée courte et rapide (Voltaire). »

Je pense que chaque être humain a un destin mais qu’il peut être contrarié.
Exemple : un enfant qui a appris le piano et qui devient un virtuose et fait des concerts dans le monde entier peut avoir un jour un accident, avoir les mains blessées et ne plus pouvoir jouer de piano. Son destin de pianiste est totalement brisé.

D’autres personnes acceptent la vie qu’elle soit bonne ou mauvaise et ne font rien pour la changer : ils acceptent leur destin.

D’autres vont se battre pour l’améliorer, pour changer le cours de leur vie, de leur destinée.

Je pense que le destin existe mais j’espère pouvoir influencer le mien vers le meilleur.

Leo DM., deuxième année du cycle 3.

 

Le destin, ce sont des personnes connues ou inconnues qui décident de ta vie : tes parents, un dieu et c’est ça qui va influencer ta vie, ce que tu vas devenir, ce que tu vas faire… C’est ta ligne de vie (on dit aussi ton « karma »).

Moi, je pense que cela n’existe pas et que ce qui est important c’est de vivre maintenant, l’instant présent…
Qui pourrait écrire notre destin ? Personne !
Que l’on croit au destin ou pas ce qui nous arrive dans nos vies, c’est nous qui en sommes maitres.

Teo, troisième année du cycle 3.

mercredi, 29 septembre 2010

Pourquoi aller à l'école ?

Pourquoi aller à l’école ?

 

Voici nos réponses,

la classe de Jean-Charles (cycle 3).

 

Nous allons à l’école, c’est vrai, pour « lire, écrire, compter »,…

Mais, nous n’apprenons pas tout à l’école, voilà deux exemples : nous apprenons à marcher et à parler à la maison.

En fait, nous apprenons certaines choses à l’école et le reste chez nous.
Mais, parfois, nous apprenons les mêmes choses à la maison et à l’école comme la politesse, le respect,…

A l’école, nous apprenons aussi à vivre ensemble avec d’autres enfants et aussi à devenir plus autonomes.

A l’école, nous faisons aussi des sorties, nous avons des correspondant-e-s, et nous pouvons même aller en classe découverte !!!

A l’école, nous nous faisons aussi des ami-e-s, et parfois des ennemi-e-s…

 

Il faut être content d’aller à l’école car je crois qu’avant, elle était payante et réservée aux riches et peu d’enfants y allaient…

 

Alors profitons des années que nous passons à l’école !!!

 

Maureen, troisième année du cycle 3.

 

Nous y allons pour apprendre à lire, écrire, compter car c’est nécessaire pour se débrouiller dans la vie et plus tard trouver un travail.
Mais, à l’école, nous pouvons faire des choses que nous ne faisons pas toujours à la maison : aller au cinéma et parler des films, aller à des séances de contes, en écrire, en dire, faire certains sports, faire des ateliers,…

Nous y apprenons aussi de la science, de l’histoire, de la géographie,…

L’école est aussi faite pour apprendre à se respecter les uns les autres.

A la cantine, nous apprenons aussi à découvrir d’autres goûts et à ne pas rester le ventre vide quand nous travaillons !

A l’école, nous pouvons nous faire plein d’ami-e-s et jouer avec aux récréations.

C’est tout ça l’école !

J’aime bien l’école car je m’y amuse avec mes amies, j’y travaille mais je n’aime pas les bilans, les contrôles (mais ça va, dans notre classe il n’y en a pas trop).

 

Joséfine, troisième année du cycle 3.

 

Je vais à l’école pour voir mes ami-e-s, pour jouer, pour apprendre aussi… à être avec des personnes que je n’aime pas forcément.

Je vais aussi à l’école parce que c’est obligatoire pour apprendre à lire, écrire, compter, conjuguer, etc.

J’y vais aussi parce que j’aime y aller, travailler mais même quand il y a des choses que je n’aime pas, j’y vais quand même !

J’aime aussi aller à l’école car je m’y amuse bien.

A l’école, j’ai rencontré ma meilleure amie.

 

Marie, troisième année du cycle 3.

 

Nous allons à l’école pour apprendre à lire, écrire, compter mais aussi à vivre ensemble, à nous discipliner.

L’école est faite pour apprendre tout ça : c'est-à-dire à avoir des bases pour plus tard.

Avoir des bases, cela signifie avoir ce qui est nécessaire pour que plus tard nous puissions vivre correctement, faire certaines études, gagner notre vie…

C'est-à-dire à commencer à préparer notre avenir.

Mais l’école peut aussi servir à se trouver des ami-e-s, à faire du sport, des sorties, des jeux, à inventer, créer,…

 

J’aime l’école : les ateliers, l’EPS, le travail personnel et l’organisation de la classe me plaisent et mes amies sont sympathiques.

 

Olivia, troisième année du cycle 3.

 

Nous allons à l’école pour apprendre à lire, écrire, compter, à mieux parler français, à mieux comprendre les maths.
Mais nous y allons pour nous préparer plus tard à aller dans d’autres écoles, à choisir et à apprendre le métier que l’on souhaite.
Si nous ne travaillons pas à l’école, nous ne ferons pas le mêtier que que souhaitons, nous ne gagnerons pas notre vie.
Nous ferons des métiers qui ne rapportent pas beaucoup d’argent comme balayeur, même si c’est un métier important, car si tous les balayeurs d’une ville s’arrêtent de travailler, en une semaine cette ville sera très sale !

C’est un  métier important car c’est nécessaire qu’il y ait des balayeurs.

Et puis à l’école, nous nous faisons aussi des copains, des amis.

 

Moi, j’aime l’école car j’aime bien travailler.

 

Victor, troisième année du cycle 3.

 

Moi, je vais à l’école d’abord pour apprendre des choses nouvelles en français, en maths amis aussi en sciences, en géographie,… et ensuite pour me faire des copains et des copines et m’amuser avec.
Je vais donc à l’école pour apprendre à vivre avec d’autres personnes.

J’aime l’école parce que sans l’école, pour moi, je ne saurai pas faire beaucoup de choses.

En tous les cas, c’est mon cas.

 

Channèze, troisième année du cycle 3.

 

Nous allons à l’école pour apprendre à lire, écrire, compter pour que plus tard nous puissions faire des études pour avoir le métier de notre choix.

Exemple : le maître a fait des études pour être maître… il a choisi.

Tout le monde peut faire des études et choisir un métier.

Mais, nous allons aussi à l’école pour nous amuser avec nos copains et nos copines, nos ami-e-s.

 

J’aime l’école parce que nous pouvons nous y faire des ami-e-s et que nous devons nous y respecter les uns et les autres.

Noémie, troisième année du cycle 3.

 

Moi, je vais à l’école pour jouer avec mes amis, me faire de nouveaux copains aux récréations, faire des activités comme aller au cinéma, faire des ateliers (cuisine, bricolage, jeux de société, graf, dessin, informatique, peinture, des jeux, du sport,…).

J’aime bien travailler en m’amusant.

J’aime aussi aller à l’école pour (re)voir les têtes de la classe et de l’école : Victor, Léo, Xavier, Bastien, …

 

Téo, troisième année du cycle 3.

 

Nous allons à l’école pour apprendre à travailler correctement, proprement.
Nous allons à l’école pour apprendre à lire, à écrire, à compter, à faire des ateliers, des activités.

 

Moi, j’aime bien l’école car j’aime bien apprendre des choses nouvelles.

 

Martin, première année du cycle 3.

 

Nous allons à l’école pour apprendre à lire, écrire, compter et à mieux parler.

Nous allons à l’école pour apprendre à vivre avec d’autres personnes.

L’école nous apprend aussi à être moins timides.

C’est aussi là que nous apprenons à jouer avec d’autres, à faire d’autres sports, à avoir des ami-e-s.

L’école sert peut être aussi à avoir plus tard un bon métier.

 

J’aime l’école car c’est là que nous apprenons à travailler et que nous rencontrons les ami-e-s.

 

Amélie, première année du cycle 3.

 

L’école sert à apprendre ce que nous n’apprenons pas à la maison comme par exemple lire, écrire, calculer,  vivre en groupe.

L’école nous sert à apprendre des choses essentielles pour plus tard…

 

Matteo, première année du cycle 3.

 

A l’école, nous apprenons à compter, à lire, à écrire, à vivre avec d’autres enfants.

Mais l’école sert aussi à avoir des copains, des copines, des ami-e-s et même des amoureux(ses)…

 

Thomas, première année du cycle 3.

 

L’école sert à vivre en collectivité, à passer à des niveaux supérieurs, à choisir son métier, à apprendre les maths, le français.

 

Léo P., première année du cycle 3.

 

L’école sert à apprendre à déchiffrer les mots, à lire, à compter mais aussi à plus de choses : faire des ateliers, des sorties,…

L’école sert aussi à rencontrer nos ami-e-s, à passer du temps ensemble, à jouer.

 

Sarah, première année du cycle 3.

 

Aller à l’école, nous sert à travailler, à apprendre à travailler :
Nous y faisons des maths, nous lisons, nous écrivons, nous faisons des activités, nous vivons avec les autres,… nous nous y amusons aussi et nous y faisons des choses que nous aimons.

 

Moi, j’aime bien l’école parce que je m’y amuse bien.

 

Cléa, première année du cycle 3.

 

Nous allons à l’école pour apprendre les multiplications, les additions, les soustractions…

Nous apprenons à jouer et à travailler avec d’autres enfants.

Nous y apprenons plus de choses qu’à la maison.

 

J’aime bien aller à l’école parce qu’on y gagne de nouveaux amis.

 

Lucas, première année du cycle 3.

 

Nous allons à l’école pour apprendre à lire, à écrire, à compter (faire des multiplications dures) car à la maison, nous apprenons rien.

Apprendre à lire c’est important car si on ne sait pas lire, on ne peut pas avoir un métier intéressant.

 

A l’école, nous jouons avec les copains et les copines et c’est pour ça que j’aime l’école.

 

Emma, première année du cycle 3.

 

On va à l’école pour le travail !

On va à l’école pour apprendre à lire, écrire, compter car plus tard, on pourra avoir un bon métier.

Il faut travailler à l’école car plus tard si nous avons des enfants, il faudra aussi savoir lire, écrire, compter pour les aider.

On va à l’école aussi pour être avec des copains et des copines.

J’aime à l’école les maths et… la cour !

 

Manon, première année du cycle 3.

 

Nous allons à l’école pour :

·         apprendre à lire, à écrire, à compter

·         apprendre l’anglais, les maths, le français

·         apprendre à mieux se comporter

·         apprendre plus de discipline

·         apprendre la géographie pour connaître me monde quand nous serons plus grands

·         savoir vivre avec les autres

Et tout ça nous servira, pour plus tard, quand nous serons grands… pour pouvoir choisir quoi faire…

 

Mais à l’école aussi, nous pouvons nous faire des ami-e-s.

 

Moi à l’école j’aime les maths (mais je ne sais pas trop pourquoi) et je déteste la géographie.

 

Marine, première année du cycle 3.

 

Nous allons à l’école pour écouter et travailler sinon on ne pourra pas aller au collège, puis même chose après pour le lycée, l’université.

Il faut donc travailler pour avoir de bons résultats aux examens.

A l’école, nous apprenons le français, les maths ; à lire, écrire, compter,…

Mais à l’école, nous nous faisons aussi des ami-e-s, des amoureuses ou des amoureux.

 

Moi, j’aime l’école car j’y ai des amis.

 

Léo DM., deuxième année du cycle 3.

 

Si on n’allait pas à l’école, on ne saurait pas faire de maths, on ne saurait pas lire, on ne saurait pas écrire.

Si on n’allait pas à l’école, on serait seul.

Si on n’allait pas à l’école, on ne pourrait pas ensuite avoir un bon métier.

 

Dalip, deuxième année du cycle 3.

 

Aller à l’école, c’est surtout pour travailler en français, en maths et aussi un petit peu de temps pour les copains et les copines.

Il y a des moments pour travailler et apprendre en français, en maths, en géographie, etc. et des moments aussi pour travailler en dehors de l’école et continuer à apprendre.

 

Moi, il y a des trucs que j’aime bien à l’école dans le travail comme : apprendre des choses nouvelles et j’aime bien aussi rigoler.

 

Fares, deuxième année du cycle 3.

 

Aller à l’école, c’est pour apprendre à travailler individuellement et collectivement.

Aller à l’école, ça nous permet d’apprendre beaucoup…

Mais à l’école, on se fait aussi des amis.

L’école, c’est aussi un lieu amusant pour apprendre : on va au cinéma, on fait des sorties, on part en classe découverte)…

A l’école, il y a des moments de travail et des moments de récréation, de jeux et c’est bien.

 

Yohni, deuxième année du cycle 3.

 

On va à l’école pour apprendre à lire et à écrire et aussi parce que si on n’y allait pas, on ne pourrait peut-être pas faire de classe découverte, on ne pourrait pas faire de cuisine, de bricolage, de peinture,…

On ne serait pas non plus avec des copains ou des copines, car grâce à l’école, on peut trouver de nouveaux et de nouvelles ami-e-s.

A l’école, certain-e-s apprennent à manger équilibré.

 

J’aime bien l’école car on s’y amuse bien, même très bien.

 

Mélodie, deuxième année du cycle 3.

 

On va à l’école pour apprendre à lire, écrire (dans les lignes), faire des textes, des poésies, des opérations, des jeux,… mais aussi des ateliers, des sorties,…

A l’école, on apprend aussi à travailler (proprement, sérieusement), à réfléchir, à connaître les autres, les règles de vie ensemble, les respecter…

 

A l’école, tu peux aussi te faire des ami-e-s, tu peux t’amuser avec eux et même trouver ton amour.

 

Si tu ne vas pas à l’école, tes parents peuvent avoir des soucis (et peut-être même aller en prison ?).

 

Si tu ne vas pas à l’école et que plus tard tu veux des enfants, tu ne pourras pas les aider à apprendre.

 

Moi, j’aime l’école car j’y ai mes amies et j’y apprends beaucoup de choses, surtout avec un maître gentil.

 

Alicia, deuxième année du cycle 3.